Les motos Euro5 plus vertes que les autos !Les motos Euro5 plus vertes que les autos !Au lendemain de la vague verte du second tour des élections municipales, retour sur les progrès réalisés par l’industrie moto en matière de dépollution. Respectueuses, depuis le 1er janvier 2020, du très exigeant règlement Euro 5, nos motos rejettent 90 % de polluants en moins qu’il y a 20 ans ! De quoi redonner ses lettres de noblesse au deux-roues pour désengorger les villes et leur éviter l’asphyxie.La moto a rattrapé son retardLa norme Euro 5 à laquelle répondent toutes les machines homologuées à partir du 1er janvier 2020 fixe des seuils identiques à ceux de la norme Euro6c auto pour la quasi-totalité des polluants. Une gageure pour une industrie aux volumes minimalistes par rapport à ceux de l’automobile, et contrainte à ne respecter des normes que depuis 1999, soit six ans après la voiture. Ce décalage calendaire, les lobbys anti-2-roues s’en emparent régulièrement, arguant que la moto n’en est qu’à Euro 5 quand la voiture en est déjà à Euro 6 en jouant malhonnêtement sur le numéro de la norme ! La réalité est que l’industrie moto devrait recevoir des félicitations : elle a mis les bouchées doubles pour rattraper les années de retard qu’on nous reproche alors même les moyens financiers de l’industrie moto sont sans commune mesure avec ceux de l’automobile...Hausse considérable du coût des embouteillagesEn matière de rejets polluants, la moto n’a donc plus de retard sur l’auto, c’est un fait. Non seulement elle fait jeu égal avec l’automobile "en laboratoire" mais en conditions réelles, elle consomme moins de carburant, et surtout beaucoup moins longtemps ! Une moto Euro5 émettra donc beaucoup moins de rejets polluants qu’une voiture thermique à trajet égal. Inrix, le spécialiste américain de l’info-trafic, et le CEBR (Centre for economics and business research) estiment que les embouteillages devraient provoquer une hausse de 13 % du CO2 entre 2013 et 2030 et que « les foyers parisiens qui se déplacent en utilisant leur voiture particulière vont accuser (sur la même période) une hausse de 51 % des coûts liés aux embouteillages, la plus importante observée parmi les villes étudiées ».La moto est une solutionTout en dénonçant les politiques qui cèdent au clientélisme en stigmatisant l’ensemble des 2-roues, faute de parvenir à canaliser ceux dont le comportement est critiquable (bruit, stationnement sauvage), Vincent Thommeret (Yamaha Motor France) rêve d’une nouvelle forme de mobilisation pour nous faire entendre. « La plus belle des manifestations serait d’arrêter, tous ensemble, la moto au profit de la voiture. En Île-de-France, je pense qu’une quinzaine de jours à ce régime suffirait à convaincre les autorités que le 2-roues apporte une vraie réponse aux problèmes de mobilité »Clap de fin pour Euro 4Les constructeurs ont raison de prendre la mouche tant les investissements en recherche et développement sont conséquents pour répondre aux exigences de chaque nouvelle norme. Ce qui explique que de nombreuses motos présentées à Milan en novembre 2019 aient encore été Euro 4, même si ce choix limite nécessairement leur durée de vie sur le marché. À moins que les constructeurs n’obtiennent un délai, comme ils l’ont demandé suite à la crise sanitaire du coronavirus, ces machines ne pourront être vendues que jusqu’au 31/12/2020.Pas de raison d’être alarmisteChristophe Boquet, ingénieur homologation à l’Utac Ceram (groupe privé et indépendant, centre d’essais officiel Euro/NCAP), rappelle que les constructeurs n’ont eu que trois ans pour passer d’Euro 4 à Euro 5 (contre dix ans entre Euro 3 et 4). Néanmoins, le jeune homme n’est pas alarmiste. « Évidemment, les normes sont de plus en plus dures à passer, mais je ne crois pas que la Commission européenne ait la volonté d’en finir avec la moto. C’est un cycle ; toutes les catégories de véhicules sont soumises à ce même durcissement ».Une dépollution efficace pendant toute la durée de vie du véhiculeSi Euro 5 a effectivement donné du fil à retordre aux constructeurs, ils ont pour l’heure relevé le gant. Ils se sont ainsi accommodés, par exemple, de l’obligation qui leur est désormais faite de respecter les seuils de pollution pendant toute la durée de vie de la moto (contre 20 000 km avec Euro 4, et 160 000 km pour Euro6 auto !). Les seuils d’émissions d’hydrocarbures par évaporation (qui simulent un réservoir en plein soleil) ont également été revus à la baisse. Des contraintes qui augmentent évidemment les coûts d’ingénierie et d’homologation (Yamaha parle de 200 000 € par modèle), mais qui témoignent, par là-même, de l’engagement de l’industrie du 2-roues en faveur de la qualité de l’air.L’avenir ne sera pas forcément électriqueLa gageure pour les années à venir sera de conduire des motos de moins en moins polluantes mais toujours aussi attrayantes. Jean-Luc Mars , président de la branche deux-roues de la CSIAM (chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle) et directeur général de Triumph France, reste confiant. « Même si notre R&D se consacre moins à la recherche de performance que par le passé, nous sommes loin d’avoir atteint les limites du moteur à combustion interne. Vu la vitesse à laquelle nous progressons, nous trouverons des solutions. Les biocarburants réservent sans doute de bonnes surprises. Je ne sais pas encore si nous mettrons de la betterave dans nos réservoirs demain, mais, en revanche, je suis certain que nous continuerons à avoir du plaisir au guidon. »SOURCE ; https://motomag.com/Les-motos-Euro5-plus-vertes-que-les-autos.html
En passant une Clio 4 dCi au CT, j'ai eu une défaillance à cause d'un code erreur au niveau de l'antipollution, lié au circuit de préchauffage.
Sur la 504 D, il y avait un bouton sur le tableau de bord pour ajuster le ralenti et le prechauffage se faisait manuellement avec un bouton poussoir et une loupiote. J'ai du monter une fois dans cet engin. Ca tenait plus du materiel agricole que de l'automobile. Phil
Citation de: phil750paso le 18 novembre 2020, 22H 12mn 52sSur la 504 D, il y avait un bouton sur le tableau de bord pour ajuster le ralenti et le prechauffage se faisait manuellement avec un bouton poussoir et une loupiote. J'ai du monter une fois dans cet engin. Ca tenait plus du materiel agricole que de l'automobile. PhilAh ? Mes parents en ont eu une (j'ai appris à conduire dessus), et il n'y avait rien de cela : on tourne la clé, le voyant de préchauffage s'allume et quand il s’éteint, on tourne la clé à fond pour démarrer
Je dis ça car j'ai la seule Pigeot 306 avec bouton poussoir pour lancer le démarreur, la classe.
sur les 309 essence y avait un starter automatique merdique (via une cartouche de cire), et donc, des malins qui vendaient un kit avec un bon vieux cable et une tirette au tableau de bord.
Citation de: motopolitain le 19 novembre 2020, 12H 55mn 35ssur les 309 essence y avait un starter automatique merdique (via une cartouche de cire), et donc, des malins qui vendaient un kit avec un bon vieux cable et une tirette au tableau de bord....comme les VFR-VTEC ! les nippons n'ont rien inventé en somme