Une accidentalité amorcée à la baisseLe but de l’expérimentation était de mesurer l’effet de la baisse des VMA sur les vitesses pratiquées. La mission du CEREMA n’a donc pas porté sur l’évolution de l’accidentalité. Si les données d’accidentalité disponibles ont marqué une tendance positive, la période considérée et le faible nombre de kilomètres concernés sont cependant trop réduits pour pouvoir en tirer des conclusions définitives, cinq années étant le délai scientifique retenu dans ce type d’études
... des travaux conduits depuis les années 80 par les chercheurs Göran Nilsson et Rune Elvik. Ils ont démontré qu’ « une variation de la vitesse de 1 % induit une variation du nombre d’accidents corporels de 2 % et une variation du nombre d’accidents mortels de 4 % »