Une t'te prez' ?!? (*)
Je, Fabrice, 37 Printemps, Installateur/Formateur Informatique
(pour un logiciel spécifique aux réparateurs/experts Auto), pas ed'soeur, poissons rouges
Motard dans l'âme sans toutefois pouvoir expliquer vraiment pourquoi :
J'aime pô l'arsouille, mais les bonnes sensations que procure le pilotage d'une deux roues, cette communion avec la balade, les belles trajectoires, la satisfaction de négocier proprement les virages (en arrivant à bonne vitesse, presque pas freiner dedans, et rouvrir avant sa fin), la jouissance du déplacement ludique...
(euh, pô taper, je parle de balades en mostro

)
... Chose inexistantes dans une boâte à quat'roues moderne et aseptisée où justement on tends à ne plus profiter du voyage (parcours)
mais où le but du déplacement n'est que d'être rendu d'un point à un autre (des fois je rêve d'hélicoptères).
Je fis donc mes premières armes avec une Japanouille 600 sportive (il faut bien que jeuuuunesse se passe).
En fait j'avais acheté la moto avant de passer le permis pour m'obliger à me remuer le derche pour l'obtenir (le permis), y'en a déjà qui ne suivent plus ?

Je ne dénigrerais pas la moto, mais vu ma philosophie de conduite, celle-ci n'était pas un choix judicieux : A l'époque je traînais mes guêtres entre Toulouse et Cahors et les petites départementales du Lot sont très peut adaptées aux supersportives ! (ou alors il faut avoir des aptitudes d'acrobates équilibristes que je n'avais pô)
Par contre avec les petits bracelets j'appris le contre-braquage et que la position couché sur une moto trop petite ne me convenait pas !
Quelques aléas de la vie plus tard je dû m'en séparer ce que je fis avec un pincement au coeur quand même (que sont mes jeunes années devenues).
La sagesse et l'auteur de mes jours (qui fut motard professionnel) me convainquirent que la conduite d'engins non protégés était périlleux pour mon intégrité physique ce qui me fit renoncer pour un certain temps à m'en procurer une autre, quand le destin me fit un croche-pied : Noël 2002, je me cassais l'autre bras au ski !
Les quelques semaines de convalescence eurent raison de ma conscience : Si j'arrivais à me casser le bras
sans moto, c'étais vraiment pas la peine de m'en priver, donc je profitais de la convalescence pour faire connaissance et tâter le terrain en consultant les sites de référence DUCAT !
Le temps de découvrir qu'il y régnait une franche ambiance de camaraderie avec ses vannes et ses drôleries, j'étais conquis, je retrouvais mon air !
Comme j'aime :
1) les balades bucoliques, mon choix se portait naturellement vers une routière ou un custom privilégiant le couple à bas régimes,
2) les belles (esthétiquement), l'évidence, dans sa grande bonté, me fit aimer la mostro ! Ou bien était-ce mon inconscient, libéré de ma raison ?
Un concours de circonstances plus tard (1600 qui demande une éventuelle précision d'un bouclard d'Yssingeaux, moi qui m'y trouve deux semaines plus tard) et je suis en présence de la mostro de mes rêves (s'entends kékéïfiée juste comme je l'aurais fait mwà même, dans la couleur de mon choix, une dark).
Argh ! la providence, ne faisant pas si souvent du pied, je succombais à la tentation et fut délivré de mon mal, Amen !
Le rapatriement de la belle à Montpell' fut peut être moins épique que l'Odyssée d'Ulysse mais suffisant pour que nous fîmes connaissance intimement elle et moi dans le froid puis la nuit d'une journée de mars. Ce pourquoi j'affirme du haut de mon metre quatrevingt que j'ai trouvé
ma moto, celle qui me convient, celle qui fait ma joie, celle qui me va bien !
Fab.
(*) ça fait 5 fois que je la recommence cette prez : quand je bouge la souris du Pad je passe sur "précédent" et perds toute ma prose !
Du coup, pour refaire vite, j'ai repris quelques éléments d'une autre prez' (pour les ceusses qui auraient lu les deux)
