Allez à mon tour de déblatérer
Donc ce vendredi rendez-vous pour une sombre histoire de 'cause de poulailler' TM chez le boulanger, le matin, la ousque je crèche. Merde, sa femme n’est pas là. Ponponnette ou occupation, on s’en fout, le boulanger causera pour deux, faudra juste revenir.
Bref, tout ça pour dire que je pars de la casa vers midi, et pas avant, avec mon petit F2 mobile. Roulage peinard, fait beau : 10 bornes avant le circuit, ça drache
.
Arrivée vers 13h30, je retrouve les ploucs, cops, clowns, groupies habituels, rayez la mention qui vous incombe. Je pousse un peu tout le monde pour glisser somptueusement mon palace entre les camtards des pauvres, pousse un peu les barnums, et me fraye un emplacement direct sur la pelouse, avec vue sur la piste d’un coté, et la fenêtre d’un camtard de l’autre, dont un rideau mal occultant agrémentera mes soirées nocturnes de célibataire provisoire en regardant copuler (banalement) un des prétendants à la victoire. Là aussi mon gars, faut tourner, mais pas la poignée !
Notez que je dis-mon gars- et non –mon pote- ce qui sème le doute, ou exclue les potes …Mais ça doit être efficace, puisqu’au moins un ronflera comme un D2 déchicané.
Bref, confortablement installé : juste un cuistre de pseudo pilote qui se plaindra de la soit-disante fermeté de mon matelas pour la sieste.
Ils sont sympas, ils m’ont attendu pour clapper .
Après on a passé notre temps à changer de jantes, pneus : pluie, sec, pluie, sec, pluie, sec. Et confortablement installés dans un fauteuil, Le Funk et moi houspillons fortement le Nico pendant qu’il s’escrime sur ses jantes, pour monter des nouveaux pneus : note efficacité, 3/20, rapidité, 1/20, autonomie, -12/20, jurons, 48/20, débrouillardise, on n’a pas noté, c’est un pote. Finalement ils sortent faire un roulage, sous la flotte. Le Funk trouve vite ses marques, et tombe sacrément ses temps. La pissecologie du motard envers ses peuneux n’est pas une fable. Idem pour Nico, qui d’archi nul se trainant la bite à des années lumières des derniers qui sont restés chez eux arrive à nous pondre des temps ( br) oscillant entre désastreux et épouvantables, mais régulièrement et en progressant, autant que ce soit possible. Bref, il se classe dernier, uniquement grâce à la mansuétude des orgas qui n’ont trouvé personne en VTT sur le paddock pour les intercaler entre le dernier et lui.
Idem pour nos deux clones qui se débrouillent avec des pneus achetés avec le PEL d’une dizaine d’années plus tôt. Ils sont tellement secs et durs ( les pneux, pas les clones, d’ailleurs je les ai trouvé un peu mous ce week, m’enfin ) qu’ils creusent presque la piste. Bref tous sont rentrés quand même satisfait.
Après ils ne sont pas chiants ( les clones), ils passent leur temps à démonter des trucs et surtout à faire du ménage, nettoyer les brêles, faire la vaisselle, balayer, emmener de la bouffe, et surtout nettoyer les brêles. Bon, il y en a un qui pisse régulièrement sur le camion de l’autre, je l’ai vu, mais je me tairai, n’étant pas une balance ( Cédric, tu me dois un litron pour mon silence ). A pis j’oubliais presque, dès qu’ils ont un peu de temps libre, ils nettoient leur brêle.
A table aussi ils sont sympas, avec toute leur bouffe préparée par les miss : je me suis juste méfié de leur insistance à me fourguer des trucs, pensant à une discrète vengeance d’une miss à mon égard …Et à la fin des repas, ils nettoient leur brêle. Repas animés, ça débloque dur sur tout ce qui ce passe sur le forum et les alentours de notre campement, bref, de la franche rigolade à tous les étages. Venez à nos soirées avec vos munitions et vos barnums. Et il fait nuit, il flotte, quoi faire à part aller roupiller, plein de rêves de gloire ou de montage de pneus. J’en soupçonne même un rêvant de m’étrangler pendant son sommeil, moi si tendre et tolérant envers mon connard de prochain.
A oui juste avant d’éteindre les lumières les deux nettoient leur moto
.
Réveil samedi matin par des zouaves tournant sur le circuit dès huit heures du mat. Les sides font leur kalifs au sec, les veinards. Dès qu’ils rentrent, ça vase
. Les deux jumeaux se classent super bien, et le plus jeune nique le pluvieux, avec une brêle notoirement sous-motorisée. La tronche du vioque en rentrant, traitant l’autre de tous les noms d’oiseaux sous le prétexte qu’il est resté ( le plus jeune ) sur la piste après qu’il soit rentré ( le plus vieux) pour améliorer son temps : banco, la pôle. Funk et Nico y vont, et rentrent satisfait. Chais plus ou ils en sont des pneus, j’en ai tellement vu de montage démontage que je dirais des conneries, bref, quand Nico n’oublie pas de rondelles tout va bien.
Ah si, les deux frères nettoient leur moto après les essais qualifs.
Et allez, rechangement de peuneux, vu que la météo prévoit du sec pour dimanche, c’est reparti pour un démontage remontage, pendant que les deux frères nettoient leur moto.
Vu qu’on a l’aprèm à glander après ça, on va voir les gus tourner : beaux bastons des sides classiques, malheureusement gros crash au départ des sides F1/F2 suite à un calage d’un side . Les suivants se sont encastrés dedans, un parti en tonneau, une passagère éjectée et un suivant qui lui roule dessus, de la casse …Arrêt, ambulance, tous les pros du secourisme et santé sont immédiatement sur place et font leur taf. Bilan moins grave que craint, la passagère aurait ( juste ! ) une fracture ouverte à une cheville : ouf si on peu dire. Re-départ presque une heure plus tard, belle course, belles bagarres aussi.
Puis les vecchios , ou certains Pantah sont de véritables missiles sol-sol : Et les monos suivent. Idem, course d’endurance sympa.
On en profite aussi un peu pour aller tester le carré.
J’ai bien fait d’emmener deux vélos, ils ne chômeront pas du week, un certain en profitera pour en mettre un par terre, au lieu de continuer de nettoyer sa brêle, mais je ne donnerai pas de nom, pas de ça entre nous ( Arnaud, tu as promis à Lizou de changer ce qui s’est cassé quand tu l’as foutu au tas (le vélo, pas Lizou ))
Quelques potes ont débarqué le dimanche matin : trop tôt pour un certain jaune pisseux ( la brêle, pas le lascar, quoique pour le lascar j’en sais rien finalement) ouè, trop tôt vu que tout ce jaune de bonne heure ça tord l’œil. Pis Hesh avec sa mignonne drôlesse ( tu as vu ça, Cedric, ce que j’arrive à dire des mômes ? tu en causeras ? ) pis un bordelais qui ne sait pas se servir d’internet pour s’inscrire aux sorties genre RNPD ou Gastrotomnale, pis Papa Nico et sœur de Nico et une palanqué de zouaves venus regarder les jumeaux nettoyer leur moto. Patoche aussi est venu jeter un œil averti aux brêles rutilantes de certains, improbables pour d’autres, et passer un bon moment avec nous.
On reste tous un peu éloigné du Nico, vu le barouf que font ses tripes : il aurait mal dormi, paraitrait-il. L’angoisse du pneu mal monté, ou va savoir, l’inquiétude qu’on lui pique sa place sur la piste. Le Funk a sa tronche habituelle, donc indescriptible, Chérie est arrivé, la voleuse de Tabasco est toujours la, Aurélia toujours souriante, tout gaze. Surtout Nico d’ailleurs.
Les deux brêles enfin propres, les deux jumeaux vont faire leur première manche, et avec succès, vu qu’ils finissent un et trois ( et non étroit, ne me faites pas dire ce que je ne pense pas, non, pas du tout, mais jamais alors. Ou si peu que ça ne vaut pas la peine d’en parler. N’insistez pas) après une sacrée bagarre. Félicitations d’usages, tout le monde est content, et ils vont enfin pouvoir rentrer sous le barnum nettoyer leur moto.
Et voila le tour de nos artistes. Funk toujours hilare, Nico toujours à distance. Idem, grosse explication en tête, dont Funk sortira gagnant. Nico nous gratifie d’une belle figure au dernier tour, alors qu’il venait justement de passer l’avant dernier pour lui piquer sa place, perturbé par quoi ? Qu’a-t-il pu se coincer sous ce casque ? L’émotion, certainement. Mystère. Bon, pas de casse, juste un tout droit dans le bac à gravier et on en profite pour vérifier /réviser un axiome du dit Nico, déjà publié :
3 kilos ? J'dirais plus, car quand t'enlèves les carénages tu fais aussi tomber tous les graviers coincés partout
Faut dire que pour une première course, il s’en sort bien, et fallait le faire. La seconde manche promet d’être vengeresse pour les perdant face aux motos rutilantes, et au duo Funk/Nico.
Ben grosso merdo pareil pour nos deux astiqueurs de moto en seconde, avec un poil moins de réussite pour Cédric. Et Arnaud confirme sa première place. Chuis étonné quand même de ce résultat, je j’aurais plutôt vu vendre du gruyère en tranche que gagner une course, comme quoi faut pas de fier à ses impressions. Ca doit être parceque je l’ai vu boire du cacacola et du cacolac tout le week, des trucs louches qu’on n’imagine pas ingurgités par un ‘champion’ du DCF. Et ni bière ou pif, appréciez l’anomalie, voire la mule au Gabon.
Idem pour Funk, qui après un baston ( et ho miracle un départ moins merdique) fini prem’s. Et Nico qui reste sur ses roues, alléluia.
Ben on rentre tous au campus, avec plein de bonnes images dans la tête, et un sourire d’imbécile heureux. Les frangins en profitent pour nettoyer les motos avant de les charger dans le camion, on n’est jamais trop prudent, elles pourraient se souiller pendant le transport, on sait tous que les camions ou fourgons projettent de la merdouille dedans en roulant, on le sait tous.
Ben reste plus qu’à tout ranger, pis aller au podium. Belle ambiance : sauf pour les deux frères qui ont été obligé de stopper le nettoyage des motos.
Et on a toujours des idées saugrenues qui te traversent la teste : surtout moi. Plo, caisse que tu glandes demain ? Je passe bouffer et roupiller chez toi ce soir ? Il y a quoi au menu ?
Ben après la Genetouze, direction La Rochelle. Super soirée, tardive, et balade le lendemain partout ou il y de l’océan. Plo insistant pour me payer le repas du lundi midi, ne voulant pas le vexer, j’accepte…
Et je rentre lundi soir à la casa, bercé par le ronron du merco
Fin du week.