Les pires ainés - Day tou : la vérité vraie !
Bon, comme vous le savez, les gens du sud-est ayant tendance à déformer honteusement la vérité, voici ce qui s'est réellement passé ce lundi 17 Aout :
Donc, la veille au soir, nous avions décidé, en pleine séance d'hyper-hydratation, de partir "à la fraiche" pour revenir avant les grandes chaleurs de l'après midi.
Ca, c'était avant les frites-mayonnaise (manquait quand même la sauce Picadilly et les fricadelles :D ), le whisky "Direct au casque" et le rhum vieux "sugar & vanilly" !
Il faut dire qu'on a multiplié les aller-retours entre Trinidad et Islay, et à ce jeu, le marin belge est difficile à prendre en défaut :D
Bref, en fait de lever matinal, c'est Gilou qui sonne le clairon vers 8h00. Une vraie grasse mat', quoi...
Un coup d'oeil par la fenêtre et j'ai la banane : montagne, soleil, forêt... que du bonheur :love:
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On décolle vers 9h30, direction Espana :P
Gilou a du dire à Rikos qu'il pissait sur les bicylindres poussifs. Du coup, on part comme des tabanards sur les petites routes en direction de la frontière :lol:
Une fois en Espagne, on refait les pleins et on s'arrête prendre un café. Bon, la je ne fais pas trop le malin : mes connaissances en espagnol se limitent à "Paella" et "Alberto Puig" :oops: alors je laisse Rikos gérer les cafés et l'addition :lol:
On repart vers le sud et enfin, on tourne sur une petite route qui s'apparente à un circuit d'une trentaine de kilomètres posé au milieu de la sierra :P
Fait chaud mais c'est drôlement beau !
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Je passe sur l'épisode du champion local en échappement libre sur sa FZ (ouais Gilou, c'était une Yam, pas une Kawa :D Enfin, t'es pas tombé loin pis de toutes façons, y'a que la couleur qui change :lol: ).
Avant d'arriver à Tremp, on croise une horde de Katoches qui part vers le désert. Ils vont surement se faire de la piste dans le coin. Pour un peu, je ferais demi-tour pour les suivre :P
On arrive à Tremp vers midi et on se pose à une terrasse. Bon, midi en Espagne, c'est un peu comme 9h00 du matin en Normandie. Si tu veux manger, c'est possible mais ça surprend l'autochtone :lol:
J'en profite pour apprendre mes premiers mots d'espagnol : "tresse cagnasses, père Favor" :thumbsup: :lol:
Alors la, grand moment lorsqu'il s'agit de décrypter le menu :D
Je laisse mes deux acolytes dans leurs certitudes. Ils sont persuadés que Tremp est le pays de l'escargot ! 8O
Moi je ne sais pas, mais je vois mal des escargot vivre par 40°c dans la sierra !
Ou alors, ils s'auto-cuisinent en mangeant du beurre, du persil et de l'ail :lol:
Bref, je choisis le menu diététique : macaronesses (avé l'accent) en entrée et calamares ala romana :P
En dessert, on a eu droit à un truc bizarre : une glace panée à la vanille entre 2 biscottes :D
Bon, bien arrosé de "tresses cagnasses", ça passe et ça tient au corps une partie de l'après midi :siffler: :D
On repart vers 14h30 sous un soleil de plomb et on remonte dans la montagne mais la température baisse à peine. Il fait dans les 35°c, c'est chaud pour un normand !
Petite pause au col de Boixols. On se tâte à aller prendre une photo sur le piton rocheux, au premier plan à droite sur la photo, mais c'est haut et il fait chaud. On se contente de poser pour la postérité devant le panneau :D
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Dans la descente, c'est le drame ! Rikos a des hallucinations sous les effets conjugués du lapin en sauce, de la bière et du soleil. Il se prend pour la douane maritime et lance un arraisonnement en règle sur un Bandit 1250 anglais qui croisait dans les eaux internationales !
Le taupe-caisse explosé par terre, on peut contrôler qu'ils ne transportaient rien d'illégal ! :siffler:
Bon, ça va pour cette fois, circulez ! :lol:
Après une vingtaine de minutes de palabres en plein cagnard, on reprend notre patrouille périple. Plus de peur que de mal ! Ca m'a quand même couté une sangle, astucieusement disposée par Gilles (grand spécialiste de la sangle devant l'éternel) pour faire tenir ce qui reste du taupe-caisse sur la brêle des rosbifs :D
"It's repaired for the moment" qu'il dit, le british...
"Ouais, pareil que Miguel !" :lol:
Quelques kilomètres plus loin, nouvel arrêt dans une station. J'ai vu une enseigne qui annonçait 42°c ! Fait chaud pour un Normand ! :lol:
On fait le point, on s'hydrate... enfin, on boit de l'eau : on avait oublié le whisky et le rhum dans la précipitation du départ :D
Il reste encore 2 bonnes heures pour revenir à notre point de départ :?
Allez, gaz ! Un dernier plein en Espagne et on repasse la frontière.
Dans la montée du premier col, je double un camping car et soudain : beuhhhhh... plus rien, nada, peaudballe, zobby. La Katoche s'arrête sur le bas coté.
Ca ressemble à une panne d'essence. Comprends pas, on vient de faire le plein :ranting:
Je mets le starter, elle tourne 2 secondes et se coupe. Je n'entends pas la pompe à essence... ça craint :?
Ah la sal***pe ! Elle m'aura tout fait, celle la !
Bon, réflechissement sur le bord de la route :
- 1ère solution : j'appelle l'assistance. T'ain, les boules ! Ca veut dire que perdu dans la pampa comme je suis, ils vont se pointer dans 2 ou 3 heures au mieux, emmener la brêle je ne sais où et me passer une bagnole de loc pour rentre chez moi... Nan, ça le fait pas :cry:
- 2ème solution : j'essaie de réparer en attendant que Rikos et Gilles s'aperçoivent que je ne suis plus derrière eux :siffler: :D Dans le pire des cas, on laisse la brêle chez un local et on revient la chercher demain avec le camion de Rikos :idea:
Quand les 2 lascards arrivent, j'ai entamé le démontage du porte avion : sabot, flanc gauche, réservoir gauche. La voila bientôt à moitié à poil au bord de la route :P
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Je démonte la tête de la pompe à essence. Il y a tout un mécanisme qui actionne un genre de rupteur qui ouvre le circuit électrique et permet à la pompe de revenir en position initiale. Il y a un petit ressort qui ne semble pas à sa place. De toutes façons, de 2 choses l'une : soit c'est l'électro-aimant qui est grillé et la moto reste au bord de la route, soit c'est le système de rupteur qui merdouille et j'ai une chance de pouvoir repartir.
Après une bonne demi-heure de réflexion intense sur le sens de montage des petites pièces du rupteur et de tripatouillage électro-mécanique avec doigts de fée boudinés, la pompe est remontée. Gilles met le contact : ploploplop ! Yes ! Ca marche ! :P
On remonte tout le bintz en on repart vers l'écurie :P
La nuit commence à tomber, il nous reste 2 cols à passer et une petite heure de route. Cette fois, je pars devant, au cas où...
A Portet d'Aspet, on s'arrête devant un "bistrot de pays" pour acheter du pain. Il est 21h00, on a bouffé 460 kms de virolos depuis ce matin... finalement, Rikos négocie avec la patronne qu'on revienne manger ici dans une petite heure, le temps de prendre une douche... et de boire une bière :P
Une heure pétante plus tard, nous sommes de retour, frais comme des gardons, et prêts à débuter la séance d'hyper-hydratation du soir ! C'est qu'on a perdu pas mal de liquide, aujourd'hui :D
Nos voisins de table ont de l'avance sur nous, alors on met les bouchées double pour les rattraper !
Il ne sera pas dit que la coalition belgo-Ugolino-normande se prendra un vent par les autochtones !
On prend sur nous et on descend tout ce que la patronne daigne nous servir :D
Au moment de payer, je repère des prunes dans un bocal derrière le comptoir :siffler: J'engage la conversation avec la taulière et lui demande si c'est elle qui les fait, toussa... Evidemment, elle nous propose de les gouter (ouais, je suis fin psychologue, parfois :D ) !
On accepte, par politesse :D et on a bien fait, c'était délicieux :P
Allez, deux rincées de rhum par la dessus et au lit ! Demain sera un autre jour...
Les pires ainés - Day tri : le pays de l'ours !
Bon, après notre folle journée du lundi, on décide de la jouer cool le mardi, on fera une boucle en Ariège. Au programme, petits cols et routes à chèvres, pour faire plaisir à Gilou sur son bout de bois :D
Donc, réveil à l'aube, enfin, vers 8h00, la tête un peu embrumée (ça doit être la prune de la veille qui n'était pas assez mûre :siffler: ).
Le temps de nettoyer les cax, faire les niveaux toussa, on décolle vers... 10h00 ! (T'ain, si je continue comme ça, je vais me retrouver à rouler avec Pilou à la RNPD, moi :? :lol: ).
Par solidarité, Rikos a décidé de sortir le 600 XT des nineties. 40 chevaux en furie, peuneu de 120 à tétines à l'arrière, dix 33 tours single devant, tambour battant derrière... ça va envoyer du gros ! :D
On longe la vallée de Bethmale jusqu'au col de Core. C'est superbe ! On en prend plein les yeux :P
Je m'étais habitué à rouler au milieu des cochons sauvages en Corse, ici, ce sont les vaches et les chevaux qui trainent sur la route :D
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On a voulu gouté la bière à la salsepareille mais le Schtroumph barman était en RTT :roll:
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Sinon, ils sont cool en Ariège, il font des espèces de "viseurs à paysage", pour les parisiens :D
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On place son oeil derrière l'oeilleton, on aligne les deux flèches, et on mate la petite blonde en train de ramasser des excréments de bouc à poils raz afin d'analyser son régime alimentaire :P :lol:
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Un peu plus loin, on s'arrête à nouveau sur un site de décollage de parapentes. Ici, c'est ambiance Woodstock : ça joue de la gratte en attendant la brise, un peu comme le surfeur attendant la vague :hippi:
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N'empêche que c'est chouette et il y a des pistes qui partent dans tous les sens :P
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Bon, on a eu pitié de Gilou, on est resté sur la route... mais on y retournera, pour se perdre dans la montagne ! :D
Descente dans les gorges de Ribaouto et on longe l'Arac à l'ombre des arbres jusqu'à Massat où l'on fait une pause café. Il est pittoresque, ce village, enfin, plutôt ses habitants :D
C'est le pays du fromage de chèvre et des jeunes citadins exilés aux looks plus ou moins improbables. Amusant :D
Je ne me souviens plus bien où nous nous sommes arrêtés pour déjeuner :oops:
Courtal de Bastard, peut être bien ?
En tous cas, la vue était aussi magnifique que le menu "touristique" :? Une adresse à ne pas retenir. Dommage, un tel site mériterait une auberge plus "authentique" :wink:
L'après-midi, on la joue cool. On rentre en longeant à nouveau l'Arac et on fait un dernier plein à St Girons.
Et la, en sortant de la station, on tombe nez à nez avec notre rosbif de la veille :D
Pas rancunier, il taille la bavette, enfin, il cause à toute vitesse alors on lui dit ouioui en souriant pour lui faire plaisir :thumbsup:
Aujourd'hui, il n'a pas remis le taupe-caisse, il a sorti les valises latérales :siffler: Heureusement qu'il ne les avait pas hier, Rikos se serait explosé le genoux :lol:
Fin d'après'm tranquille, je m'offre une petite sieste bien méritée ! Oh, c'est les vacances ou quoi ?!
Dans la soirée, on lâche Gilou dans la cuisine avec un grand couteau, de l'huile d'olive, des tomates, du basilic, des oignons, de l'ail...
Il en ressort un heure plus tard avec des "spaghetti à la Ugolinette" qui remettront tout le monde d'accord... hummm ! :essen:
La soirée passe, les bouteilles trépassent. Bon, j'avoue que le rythme baisse sérieusement, au bout du troisième soir :oops:
On se fait quand même un "bonnet de nuit", Directôcasque ou rhum, selon les sensibilités, et on file mettre la viande dans le torchon.
Demain, y'a autoroute :cry: