J'avoue que ça m'a pas mal agacé de lire cet article sur Eurosport, déjà que la F1 commence à me courir sur le haricot depuis quelques saisons, et que le réglement change sans cesse parce qu'il n'y a que très peu d'intérêt sur les courses, maintenant on a un 'chef' qui se permet de critiquer notre catégorie reine, on a déjà vu des pilotes de F1 s'imposer en moto ? Franchement sur la route comme dans un baquet, la voiture ça attaque le cerveau .....
[23/09/05] - Un fossé inquiétant se creuse entre Valentino Rossi et la Formule 1. Tout est parti d'un plan de tests dévoilé par Ross Brawn, offrant deux jours de roulage par mois à Valentino Rossi à partir de janvier 2006, pour que le motard se familiarise avec un bolide de grand prix. A ce rythme, cinq mois seraient suffisants selon le directeur technique de la Scuderia Ferrari pour cerner le potentiel exact du quadruple champion du monde du deux roues. Mai 2006, une échéance parfaite pour décider de 2007, et coudre une combinaison rouge au surdoué aujourd'hui âge de 26 ans.
Seulement, le technicien anglais avait oublié d'en parler à l'as de Tavullia. Organiser une équipe d'essais ad hoc, sans en retirer d'informations exploitables alors que l'écurie doit retrouver le haut des podiums, représentait une caution significative, pensait Ross Brawn.
A la grande surprise des Rouges, Valentino Rossi avait annulé cet agenda, la semaine passée, dans le cadre du Grand Prix du Japon. "Mais ils ne m'ont pas demandé mon avis!", s'était offusqué le pilote Yamaha. "En 2006, je devrai me consacrer au MotoGP et je n'aurai pas le temps matériel de participer à ces séances d'essais." Cependant, taxer ces projets de "conneries" était l'erreur à ne pas commettre. La petite phrase a été interprétée comme du dédain à l'endroit de l'institution rouge. Il pouvait sûrement le dire autrement mais l'homme a son franc parler.
"Quand il voudra grandir, qu'il vienne avec les grands"
Maranello s'était étranglée, et quelques adversaires avaient pris la défense de la fière Formule 1. Parmi ceux-ci Flavio Briatore, Giancarlo Fisichella et Jarno Trulli, qui avaient douté de la capacité d'adaptation du "docteur" à la Formule 1. Seul l'Américain John Surtees est parvenu, c'est vrai, à garnir son palmarès d'un titre en F1 (1964) dans sa deuxième saison, après un sacre en moto.
"Peut-être disent-ils cela parce qu'ils ont peur de moi" , avait dit "Vale", en réponse à ses compatriotes. Le début d'une sacrée polémique...
Flavio Briatore

l'a relancé de façon peu amène, jeudi. "Je n'ai jamais critiqué Rossi, j'ai seulement dit que s'il voulait tenter la carte de la Formule 1, il devait l'affronter avec un programme de tests sérieux", a estimé le directeur général de Renault F1 Team, repris vendredi dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. "S'il croit être un super phénomène, eh bien qu'il reste en MotoGP, où il n'a pas d'adversaires. Il est comme les enfants à la crèche, qui se divertissent avec leurs jouets.
Laissons-le se divertir, et quand il voudra grandir, qu'il vienne avec les [/b]
grands et qu'il démontre ce qu'il sait vraiment faire." Dire que Valentino Rossi "n'a pas d'adversaires" en MotoGP n'a pas de sens. Autant n'accorder aucune valeur aux titres de Mick Doohan, sous prétexte que l'Australien de Honda en a pris cinq de suite de 1994 à 1998. Et par là même retirer tout mérite à Michael Schumacher.
La réalité est beaucoup plus simple que ces prétentions qui placent la Formule 1 sur un piédestal par rapport au MotoGP. Aucun pilote de F1 serait capable de tourner à moins de cinq secondes de Rossi au guidon d'une 990cc.
Valentino Rossi s'est toujours dit passionné par le rallye, participant furtivement à celui de Grande Bretagne 2002. Il n'a jamais exprimé la volonté d'aller en Formule 1 comme un besoin. Il s'est prêté au jeu de tests privés avec Ferrari, au cours desquels il a montré des capacités étonnantes. Certains, intéressés par la publicité de son arrivée dans la discipline, ont alors franchi le pas. Bien vite
