Sujet: CR : Labourre dans les Vosges

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CR Vosges 2009 : les gros sales dans les Vosges

                                                                                                                                             
"réfléchir, c'est pas boire !"
Moe

http://www.dailymotion.com/relevance/search/labourre/video/x99k9s_labourre-cest-pour-du-vrai_auto

L'année dernière, le forum labourre avait envahi les Vosges. bilan : un tout droit soldé par une chute, 421 frayeurs, 658 litres de bières par personne, 58746 insultes et provocations, 95 plaintes pour conduite dangereuse, et 0 neurones détectés.
Cette année, le forum labourre est reparti dans les Vosges... avec l'espoir de faire mieux, en étant le plus sale possible.

être sale est un concept, LE concept de ces vacances :

1/ on peut être sale dans sa conduite, en freinant comme un porc, en faisant des tout-droit, en doublant n'importe comment, en étant abonné à la file de gauche..etc…

2/ on peut aussi être sale dans sa façon d'être : se comporter comme un singe, aboyer pour demander si on peut avoir le pot de mayonnaise et mâgne toi tu fais chier, boire plus de bières qu'il est nécessaire à se miner la tronche, ou manger plus de gras qu'un Mika peut en avaler...

Bref, être sale, c'est être un poète de la route, un épicurien du goudron, un philosophe de la bienséance, un artiste du beau... façon labourre : en gros, se comporter comme le dernier des gorets, rire des blagues les plus grasses et rouler de façon baveuse.

Soyez rassurés, chers lecteurs, les membres émérites du forum labourre se sont sortis les doigts de l’oignon pour réussir avec un certain brio, il faut l'admettre, ce challenge relevé.

le vendredi, la journée est chargée : préparation des affaires, de la moto, plus la remorque à récupérer, plus laver la voiture... sans compter qu'il faut monter les deux motos sur la remorque !

l'année dernière, j'étais parti dans les Vosges avec ma mostro... elle avait été parfaite, même s'il lui manquait de la garde au sol et de la puissance dans les cols...






Cette année, c'est en 900 SS que j'ai décidé d'y aller, laissant le mostro pour la piste..

je récupère la SS toute propre, révisée par Vince, avec de nouveaux gommards : j'ai lâché les pilot power pour des D208RR, pneus que je mets depuis quelques temps sur le mostro. c'est le suspense... vais je arriver à m'ôter le balais brosse qui habite mon oignon à chaque fois que je roule sur la SS ? le suspense est grand, et je vous sens tous avides de le savoir... et si vous vous en branlez, c'est pareil... vous le saurez quand même..

on va chercher la remorque avec riton : le mec qui nous livre la remorque a un look juste improbable : si jhonny a un sosie mal fait, il est loueur de remorques !

on monte le ZX7R de riton sur la remorque. on commence à avoir des doutes sur l'espace entre les deux rails : les deux mamys vont elle rentrer sur la remorque ? avec mon naturel optimisme, je suis certain que oui, et riton, avec sa bêtise naturelle, est persuadé du contraire.

mon oeil avisé avait vu juste : au moment de monter la SS sur la remorque, ça rentre. les motos sont un poil de biais, mais ça rentre. on vire les pots de la SS pour la sangler, on replie le bracelet gauche de la 7R et on lui vire son rétro gauche. impec, tout est sur la remorque.

on fout la remorque avec les deux motos dessus dans le box de riton :



au dodo, après avoir chargé la voiture : J’ai pris mes deux cuirs…pour pouvoir en changer, en cas de cacamou en entrée de virage un peu optimiste ou en cas de « tout-droit » dans un lac…



                                                                                       

Samedi

                                                                                                                 
« Tin, j’ai mal au bide…y’m’faudrait des rillettes "
Ludo


le lendemain, départ à 6h30. tête dans le fion, surtout que la nuit a été courte.



premier arrêt pour voir si la remorque tient le coup... et je retrouve riton sur la remorque qui s'y croit déjà... il est bête...



heureusement, le voyage se fait tranquillement, d'autant que riton, touché par la grâce divine, a eu l'intelligence non moins divine d'acheter de quoi rendre le labourreur heureux : de la bière !



le trajet passe super vite, malgré la vue du visage disgracieux de riton et de ses discussions inintéressantes... à base essentiellement de réglage de précontrainte et de détente d'amorto toussa.......

Un peu avant d’arriver à Gérardmer, on appelle l’affreux nabot pingui : on se retrouve quelques kilomètres avant l’arrivée, pour finir la route ensemble : lui est aussi en voiture, avec sa CBR sur la remorque. On arrive enfin sur place : on gare les bagnoles sur le grand parking du bourg de Gérardmer, et on commence à descendre les motos des remorques. Pas envie de se faire piéger comme l’année dernière, à décharger les motos en descente. Vu le peu d’équilibre du labourreur à jeun, ce serait prendre des risques inutiles… même si l’idée de mettre le nid à chagrin de riton par terre m’a traversé l’esprit plus d’une fois. Alors qu’on se galère, un vieux bourré vient nous parler, en aboyant des propos improbables que même un labourreur le soir (c’est à dire avec 10 grammes dans le nombril) aurait du mal à comprendre. On commence la discussion par lui dire qu’effectivement, ducati, c’est italien, et on conclut la discussion par lui dire qu’on aime l’oignon nous aussi. Allez pas chercher de logique à ça, y’en a pas. Loïc et Ludo arrivent du chalet pour nous aider à remonter les motos au chalet : ils sont venus en moto par les nationales, et on bombardé, puisqu’ils ont mis un poil plus de 4 heures, arrivant 30 minutes avant nous.. se faire pourrir par ces poireaux, c’est une honte...

on arrive enfin au chalet, non sans une petite pointe d’émotion. On retrouve avec plaisir le chalet qu’on avait loué l’année dernière :il est maousse, séparé en deux chalets, avec deux cuisines pour préparer l’apéro, deux salles à manger pour boire l’apéro, une grande terrasse pour prendre l’apéro, un baby foot pour s’amuser entre deux apéros, une table de ping pong pour poser les bières de l’apéro, et une vue magnifique sur le lac à regarder avec un bon apéro ! il n’a pas changé, il est toujours beau, lisse zé appétissant. On va pouvoir le sâlir !

On commence par se foutre à l’aise, à déboucher quelques bières, et à manger du gras. L’entraînement intensif commence, en mode sac !



on se motive et on part faire les courses.
Guillaume met son bonnet romano-péruvien ridicule, ses lunettes de « chips » qui le sont tout autant, et on part sur Gérardmer pour acheter du gras, les vitres baissées, les sièges reculées au maximum, en position « bad guy », et du gros rap à fond dans la caisse ! on voulait se faire remarquer et avoir l’air con, c’est réussi.

On remonte, et on ouvre quelques bières pour attendre les autres. On se sent à l’aise, et on prend possession des lieux… riton, notamment, qui squatte les chiottes, histoire de marquer salement son territoire… pour qu’il soit dans un état de stress permanent, l’immonde gnôme essaie d’ouvrir la porte pendant que riton est sur la table de travail…



Les poireaux arrivent enfin : tôpette, claire, mika et stef sont en moto, Aurélien, Jo et Vinciane en voiture avec les motos sur les remorques.
Ultra motivés, on part se faire une petite balade :

Pour mémoire, le premier col près du chalet, c’est le col de la Schlucht…. Imprononçable. Du coup, il a été officiellement renommé par les labourreurs depuis l’année dernière « col de la frushtuk ».



à peine partis, on prend une drache sur la tronche ! cafârd !!!
On se boit donc un chocolat chaud (y fait pas chaud bondieu !) en haut du col, et on se rentre, un peu dépités.
La première soirée se passe avec un barbeuk et moultes bières.



tout le monde va au dodo : à gauche, le chalet des « calmes et des couples », et à droite, le chalet des « sales zé odorants »…
Des labourreurs comme Mika sont allés dans celui de gauche, parce qu’il était en couple. Sinon, il aurait eu une place privilégiée dans celui de droite, tant il est sale zé odorant… et bête aussi…

Et alors qu’on s’endort, riton commence à nous parler de réglages de fourche… d’amortisseur …en nous parlant de 2 clics à gauche… pour la compression… 3 clics à droite… pour la détente… loic et moi, qui avons le malheur de partager la chambre avec l’individu sus-nommé, nous lui répondons en cœur, avec tout le tact qu’on nous connaît : « ta gueule ! »

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Dimanche

« C’est pas fort le rhum, ça fait 40... »
Loïc

Le lendemain, tout le monde se réveille un peu crevé, et profite de la matinée pour glandouiller. Le temps est incertain, et on attend Manu qui arrive en milieu de journée sur son fier destrier.

Pour votre information : Manu est une « nouvelle » recrue (qui est sur planète ducati), une inconsciente, à qui ont doit reconnaître un certain courage : le fait de rouler en ducati en est déjà une preuve flagrante, mais là, elle a fait fort : elle vient passer une petite semaine, entourée de ce qui se fait de pire comme individus, sans avoir subi un entraînement préalable. Elle conclura ce bref séjour par « c’était une première, et la dernière ». c’est vous dire le niveau élevé du camp labourre !



Mais nous y reviendrons plus tard…

Nous partons pour une courte balade… et là, je redécouvre ma SS : les D208RR lui vont à merveille !!!! elle plonge sur l’angle sans soucis, avec beaucoup de progressivité et pourtant une grande agilité, et, déhanché, la moto est royale. Dès le premier col, je m’y sens super à l’aise ! le bonheur ! et ce sentiment ne cessera de se bonifier, tant la SS m’a ébloui pendant ces vacances : j’avais un peu peur d’être à la ramasse avec elle, les virages Vosgiens étant souvent assez serrés. Son guidon haut, et son équilibre général ont fait des merveilles… sans compter mon talent divin, bien évidemment, qui fait tant rêver les petits, les grands, et Mika.
Bref, la SS, c’est vieux, mais efficâce !



Pause bien méritée…


 
En tout cas, on revient tous de la balade avec un sourire niais sur le visage (celui de riton étant déjà niais par nature, on a pas vu de différence), heureux de retrouver d’autres virages que ceux des circuits ou des ronds points !

Ça joue les blazés, mais ça a du mal à contenir son sourire et son kiki tout dur…en tout cas, c’est 100 % blue boyz !



Et le « pilotage » des labourreurs est déjà révélateur de l’ambiance de la semaine : sale ! ça double salement, ça fait les freins salement,  ça reste sur la file de gauche salement…  pécab’ !

Voilà d’ailleurs une vidéo d’un retour typique labourre, avec notre intelligence contenue et notre verve grandiloquente bien connue…. Et Loïc toujours à la bourre…

http://www.dailymotion.com/relevance/search/labourre/video/x99jv7_fin-de-balade-classique-labourre_auto

Pendant notre absence, les filles font la promo de notre forum… assises sur des cailloux… de gros cailloux…



Le soir, on va au resto…je prends le speed triple de Loïc et riton le CBR 929 de Jo pour aller réserver. Z’ont confiance ! y z’auraient pas du ! on a tapé des wheelings, des rupteurs à froid, des burns, et on a fait des photos souvenirs avec des gros appareils gris…

maintenant que Loïc et Jo ont fait leur descente d’organes à la lecture de ce bref CR de l’essai, je peux dire la vérité : on y a été cool, juste histoire de voir ce que donnait ces motos : on a pas été loin, mais riton m’a juste dit que le 929 était ultra léger et maniable, et moi, j’ai trouvé que le Speed était une arme de guerre de maniabilité, de freinage… mais le moteur, s’il est hyper rond, manque de gros gras à mon goût…
Bref, on s’est demandé pourquoi Jo et Loïc se traînaient autant la bite avec des missiles pareils…
On en est arrivé à la conclusion qu’ils étaient mauvais… mais il faudrait un test scientifique pour le prouver… avec une sonde anale… toussa….

Arrivés au 1er resto On se fait accueillir froidement : le premier resto nous envoie à moitié balader, alors qu’on est 58 (12 couverts classiques + 46 couverts pour Mika) ! l’autre resto nous fait la même… on arrive enfin à trouver un resto qui accepte de nous donner de bonnes victuailles, à base de fondues savoyardes, bourguignonnes, le tout assaisonné de vins divers zé variés qui font du bien au moral des labourreurs… sans oublier un petit colonel en dessert (un peu léger… pas assez de vodka).



Si riton a l’air content (en plus d’avoir l’air idiot), c’est qu’il sait que ce soir, la bouffe sera grasse zé appétissante…

Pendant cette soirée, je pense que la proprio du resto a du se dire qu’il fallait qu’elle change de métier, ou du moins qu’elle refuse dorénavant des motards, tant on a été bruyants zé sales.

Le retour en caisse fut mémorable, Ludo arrivant, par un prodige incompréhensible, à imiter Guillaume à la perfection, en lui balançant des feuilles à la gueule, ouvrant sa porte alors que la voiture roulait, touchant tous les boutons du tableau de bord et insultant copieusement le nabot infernal.

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Lundi

La FZ6, c’est la meilleure moto du monde ! »
Mika


Le lendemain, on se décide à partir pour une grosse balade tous ensemble : je parts en avance pour acheter de quoi fixer le support caméra au réservoir. Je croise des flics qui viennent acheter des outils dans le même rayon que moi… il me voient arriver avec les sliders rabotés, les bottes raïcing kéké, le full cuir… ils regardent les sliders, me dévisagent, et partent…avec un léger sourire ! j’espère ne pas les croiser plus tard, dans d’autres conditions !

Départ à 10h30 : la courte nuit se lit sur les visages gras et suintant des laboureurs et des laboureuses…..



on prend le col de la frushtuk, puis la route des crêtes… surprise, la neige n’a pas fondu, et on roule sur une route viroleuse sèche entourée de neige. C’est peut être anodin pour certains, mais pour nous, c’était le bonheur. Il a juste fallu faire attention aux parties mouillées par les ruisseaux et aux blocs de neige empiétant un peu sur les trajectoires… il fait frais, mais quel bonheur !!!

On arrive enfin en haut de la route des crêtes.



Le groupe se sépare : Mika, Guillaume, Ludo, Loïc, riton et moi même, on part dans le sud, direction le ballon d’alsace. Les autres veulent faire une balade plus courte. Ce fut  sûrement la journée la plus jouissive que j’ai eu en moto ! j’avais bien en main la SS, tout le monde roulait à un bon rythme, on attendait peu aux intersections, le temps était top, et les routes étaient ahurissantes (avec une spéciale dédicace pour la route entre Thann et Masevaux étroite mais ultra viroleuse) !!!!

Petite pause. Riton a mal au genou… depuis quelques jours, il souffre du genou, sûrement à force d’être tout le temps sous le bureau au boulot…. You slave !



Dans la descente du Ballon d‘alsace, alors que je filme Guillaume, j’entends une douce mélodie qui parvient à mon oreille :

« brooooar pet pet brooaarrr pet pet pet… »
 
et je vois Ludo, ce gros sale, avec son CB 500 full bordel, qui fait l’extérieur à Guillaume en mode super sale, puis qui enchaîne et pourri Loïc de la même manière. C’est du n’importe quoi, c’est passé de façon improbable, c’est sale… c’est beau ! j’en ai presque pleuré !

Une portion à faire absolument : la D466 en direction du ballon d’alsace : c’est viroleux, avec des virages toujours très différents. D’ailleurs, conseil labourre : conduire comme un crade dans cette portion, c’est jouissif !!

On se trouve un bistrot à Belfort qui accepte de nous servir du gras (à 15h30…c’était pas gagné…) : une salade avec canard, foie gras, saumon, et un truc vert bizarre que riton a eu du mal à manger après avoir mangé le gras qu’il y avait dans son assiette :





On repart, cassés par la pause, et on remonte…
Petite pause improvisée, le support caméra foutant le camp… on se rend compte qu’on est dans un coin qui est juste magnifique…
À force de rouler comme des ânes bâtés, on en oublierait presque les choses simples de la vie…







On se finit dans une arsouille saignante ou chacun cherche à mettre sa misère à son petit camarade. J’arrive sans problème à suivre Mika dans les épingles, j’essaie deux fois de lui faire les freins, la moto chasse de l’arrière, de l’avant, c’est sale, c’est labourre…

Pour clôturer la balade bucolique rien ne vaut par un A/R en Frushtuk en mode bourrin : arrivée en bas, Ludo nous interpelle en ces termes : « tin, c’te descente ! z’êtes des fous sérieux ! j’suis pas tout blanc là ? j’ai cru mourir ! j’ai jamais roulé aussi vite ». Barre de rire de tout le monde, et on se retape la frushtuk… encore plus rapidement !

Faut avouer que ce sac roule en CB 500, chaussé de pneus routiers avec lesquels « on peut pas prendre d’angle » dixit certains possesseurs de CB. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il leur donne tort. Il roule hyper sale, mais il envoie avec sa poubelle ! preuve en est encore une fois qu’un petit roadster pas cher et pas « in » peut s’en sortir très largement, surtout s’il est emmené par un mec qui, une fois sur sa moto, a le Q.I d’une poule bouillie dans l’huile.
Petite photo souvenir des sacs à l’arrivée :



Le flou est du à la transpiration rejetée par ces sacs, qui, malgré leur assurance affichée, tremblent encore des approximations de pilotage qui ont ponctuées toute leur journée..

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Mardi

« À ton avis, en compression, je mets un ou deux clics ? »
Riton


Le mardi, Mika doit partir sur Epinal (1h de route) pour changer son kit chaîne. Cet idiot arrive en retard, et les gars acceptent de lui changer son kit chaîne à partir de… 14h30 ! cafârd !

Je ne sais pas ce qui m’a pris… peut être de voir la détresse dans les yeux de Vinciane qui imaginait son gros sac de mec tout seul à Epinal s’ennuyant à mourir, mais j’ai décidé de le rejoindre là bas pour faire des blagues. Ludo m’accompagne, puisqu’il a plusieurs pièces à acheter chez Honda. On part tranquillement. Arrivent les premiers virages, puis une zone de travaux, puis d’autres virages rapides avalés à pleine charge, couché sur la moto ! grisant, … je regarde dans mon rétro… plus de Ludo ! meeeeerde ! ce con a du se bourrer !

Je fais demi tour… je regarde dans les fossés… rien… je me dis qu’il a du se bourrer bien vite, et gicler à plusieurs mètres… j’attends… il est peut être reparti au chalet pour récupérer un truc…



au bout de 15 minutes, je prends la route du retour. Et je le vois, sur le bord de la route, cherchant un truc…  grisé par l’arsouille, cet idiot a oublié qu’il avait mis sa petite sacoche magnétique sur son réservoir… en déhanchant, il l’a poussé avec sa jambe, et elle s’est barré. Dedans, il y avait juste sont GPS, son téléphone, son portefeuille avec sa carte bleue… et ce singe ne trouve rien de mieux que de me dire « tin ! câfard ! mes clopes ! elles étaient dans la sacoche ! ».  S’ensuit plus d’une heure de recherches infructueuses…
Et je vous assure que rester sur le ralenti avec le SS qui cogne tout ce qu’il peut, en scrutant de ravin (pour un mec qui a le vertige comme moi, c’est aussi troublant que de voir Loïc conduire vite ou tôpette manger de la laitue…), c’est le bonheur !

Ludo ira chercher sa sacoche chez les gendarmes… la sacoche ayant été ramassée par les mecs du chantier que nous avions traversé. J’imagine le Ludo arrivant chez les flics, les sliders rabotés, le cuir sale, avec son jargon si particulier : « tin, bâtard, vas-y, fais péter la sacoche là, tu soules !! »

On abandonne donc l’idée d’aller voir Mika. Il est trop tard. Comme compensation, on apprend qu’il en a jusque tard dans la journée et qu’il s’ennuie à mourir tout seul ! bien fait !

On s’empiffre de quiches maison, et on part du côté de Colmar : col de la frushtuk, puis Orbey, puis Turckheim, avec notamment la fameuse course de côte du col des 3 épis. Au début de la descente de Turckheim, arrivant à grosse vitesse, je plante les freins… la moto saute sur un raccord pourri et le pneu avant crisse violemment au moment ou il retouche le sol ! grosse frayeur ! La moto aurait été de travers, je partais au tapis. Tous les autres auront la même frayeur… je suis plus prudent dans les virages droits. Je me souviens, l’année dernière, avoir été surpris par un droit piégeur ! bingo ! je m’étais pas gourré ! l’enculé de virage arrive à me surprendre alors que je m’y attendais.

On se boit un verre à Turckheim… des bières, de l’alcool, du picon, de… de….
Ouais, bon, on a bu une menthe à l’eau, deux Perrier grenadine, et des ice tea pêche… le répétez pas, on a une réputation de gros buveurs de houblon à préserver. Pas grave, on s’est vengé le soir.



La remontée du col est excellente : Aurélien a du se faire insulter ou traiter de buveur d’eau plate juste avant, parce qu’il a décidé d’envoyer du pâté ! il me suce la roue, et je me crache dans les pognes pour le lâcher ! géniale cette remontée !

Soudain, l’envie de pisser me glace le sang… saloperie de Perrier grenadine ! pas bon pour la santé cette daube ! on est partis que depuis 30 minutes ! je m’arrête, pensant me faire dérouiller par les autres… je cours vers un arbre pour soulager le monstre. Je tourne la tête…. Et tous les labourreurs sont contre leur arbre respectif pour se soulager. Après discussion, il s’avère que tous les labourreurs avaient envie de pisser et attendaient une pause ! classe !

Ah, nan, ça c’est pas un arbre, c’est Loïc… j’peux quand même pisser dessus tu m’diras…





On en profite pour faire quelques photos tistiques du paysages…



Tiens, stef, t’étais là ? Tu te traînes la bite là ! Arrête de faire ta fille, et envoie du pâté bondieu !!!



Bien évidemment, la miss envoie du steack tartare (pour une fille bien évidemment… faut bien qu‘il nous reste un truc, à nous, les gros sacs), et, chose improbable dans ce groupe de gros sales, elle est pas dégueulasse quand elle conduit : hyper propre toussa… elle est donc recalée et passera au rattrapage la matière « conduite à la waleuguène ! ».

Le soir, on se fait une soirée raclette. Apéro à la bière… plus des cocktails made in Loïc. On se demandait jusque là à quoi il servait, et on a compris. Ses cocktails tabassent, dans tous les sens du terme. Ensuite raclette, avec du pinard… z’avez qu’à voir le regard vitreux et l’air plus crétin que d’habitude des laboureurs sur les photos ci-dessous…







Y’a pile poil la bonne dose (la preuve, Mika laissera une tranche de saucisson dans son assiette ! oui oui, vous avez bien lu ! on a réussi à caler Mika !).

Pourtant, ce sac a essayé de me piquer mon cornichon… celui qui est vert, petit et aigre, pas celui qui est énorme, bizarrement bronzé et qui a un goût de paradis…



on a fini raide cuit, et quelques morceaux de gras volent de part et d’autre de la pièce.

J’imagine la discussion de bourrés, avec riton disant à Loïc « tu vois, si je mets un clic à gauche pour la détente… » et Loïc de lui répondre « tais toi, tu m’intéresses pas », le tout avec une remarque désobligeante de stef….




C’est pas beau de tirer la langue… surtout quand elle est pas rougie par le pinard…
 


Avec l’aide de certains fourbes, nous décidons d’attaquer la bête fauve pour lui écraser du gras sur le visage…. Certains, dont Jo, en ont profité pour faire une petite gâterie à Mika.
Mine de rien, il a fallu se mettre à 4 pour faire chuter le bestiau !



Et pendant ce temps là, tout cramé, notre Ludo cherchait désespérément à s’accoupler avec une zombie… ou même un zombi blue boy, vu la pose…

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Mercredi

« Mika est pas gros, il est musclé ! »
Vinciane


Levé difficile… on est tous hâchés à cause de la veille !

Certain ont eu une nuit difficile… comme Loïc, qui, sur la photo ci-dessous, semble s’être fait violer par 10 moustachus bien montés…regardez comme il a l’a mal…you sexual slave !!



alors que tout le monde prend son petit dej' tranquillement, Guillaume sort de sa piaule en calebard ridicule, et aboie devant tout le monde : "putain, enculé, j'suis réveillé ! ça défonce ! batard !", et rentre dans sa piauler aussi vite qu'il était sorti..........

s'ensuit un silence d'incompréhension, des vomissements (voir ce petit être chétif en calebard, ça vous fait croire à l’enfer !)… puis une énorme crise de rire.

matinée glande et une bonne bouffe (pâtes avec bolo maison… des sucres lents pour des poireaux… qui dit mieux ?)……

Chacun cherche une occupation…

Certains se demandent s’il va dracher (et ça a l’air d’en faire rire certains…)



D’autres se demandent combien de bières ils ont déjà bu depuis leur arrivée, et que quand tu r’gardes bien, c’est bon la bière….



D’autres… restent eux-mêmes… sots !



Certains font même de la mécanique… aidés comme il se doit…Comme Topette, qui parlait d’un petit cliquetis qu’il avait dans le moteur de la dayto….il a parlé de réalésage… Mika s’est tout de suite porté volontaire…bizarrement, après ça, topette n’a plus parlé de son cliquetis…



on décide d’aller rouler à nouveau vers le ballon d’alsace. Mais cette fois ci, on trace direct, en passant par la D430... Trop roulant et super chiant sur la fin….seul petite anecdote rigolote, Mika a failli mourir.
Il a doublé de façon ultra sale une voiture alors qu’une autre arrivait en face… il a failli cartonner. Dommage….

On arrive enfin aux belles routes. Grosse poilade sur la première portion. Arrivée en haut du col, on se jette sur un gros tas de neige



on se balance des bonnes grosses boules de neige en pleine tronche, pour se faire mal… en remonte, transpirant, et on repart.

La vue tabasse…



Les premiers kilomètres se feront très très salement : ça descend, c’est gravillonneux, et nos bottes sont trempées par la neige : ça glisse sur les cale pieds, et sur les gros freinages, on a les pieds qui partent devant.

Pause en bas, pour laisser reposer les moteurs… et aussi les laboureurs.. 2 heures qu’ils ont pas bu de bières…



En face, dans la prairie, des petits ânes glandouillent….…. En parlant d’ânes…

Certains en voient deux…



d’autres 1 seul âne à deux têtes….



D’autres disent que c’était juste Manu…
 


Moi je dis qu’il y en avait 3, dont un gros tout blanc !



Sûrement un effet d’optique…. Ou pas.

On remonte et on fait le chemin en sens inverse, mais en passant par d’autres routes plus sympatoches. Je suis reparti bon dernier, et il faut que je remonte ! arrive une portion bien technique. Je mets gaz en grand. Je double vinciane, puis Jo et Aurélien en mode sale, puis je m’attaque à Manu, puis topette. Je vois riton en ligne de mire. Il sauce avec sa poubelle ! il l’a bien repris en main ce sac ! je m’arrache les tripes et je le double en restant sur la file de gauche, faisant hurler le 900 SS plus qu’il n’en faut ! il se laissait pas faire le bougre !
J’arrive au cul de Ludo : il est agile dans les virages serrés, mais je le bouffe à la puissance en accélérant comme un fourbe. Mika, enfin… je reste à son cul… je lui mets la pression… il manque de se bourrer en tirant tout droit sur un droite-gauche… mais je le passe pas… la moto chasse de l’arrière sur une ré-accélération sur graviers, guidonne plusieurs fois à l’accélération, lève deux fois… j’arrive en bas du col à son cul, sans avoir pu le doubler…  dommage ! un énorme moment ! je me suis vraiment sorti les doigts… et c’est sale.

On fait un échange de motos : je prends le 900Ssie de Manu et elle prend mon SS carbu.



Latanche à manu : « alors, c’est pas compliqué : me fais pas honte, tu soudes ! Et si tu me la plies, je te décède ! »

Riton prend le FZ6 de Mika, et Mika chevauche le 7R : et là, j’ai ri. Autant riton fait tout maig’ sur le 7R, au point qu’on a l’impression qu’il est en guimauve avec ses petits bras et ses petites jambes freluquets, autant Mika fait gros sac sur le 7R…à peine assis dessus, ce sac fait n'importe quoi. je sais que riton a eu la rélfexion que tout motard normalement constitué se fait en voyant Mika sur sa moto : " pourquoi j‘ai fait ça ?????".

Z’avez qu’à mater le regard de Mika…. Il doit se demander comment il va pouvoir la casser…



Quant à l’essai de la Ssie : la position est improbable, elle casse les poignés. Ma SS est carrément plus pépère (semi guidon, et pas bracelets). Les pots font un joli bruit, avec un glouglou à l’accel’ hyper sympa. La moto pousse, mais ne fait pas « grasse ». c’est relativement lisse, et on prend un petit coup de pied au cul passé les 6000 tr. On la sent rigide de partout, et au même titre que la plupart des sportives actuelles, je l’imagine pas ailleurs que sur piste. ma SS est bien plus cool et fait plus grasse. Je préfère. D’autant que les semi-guidon lui donnent une bonne maniabilité dans les petits virages serrés, là ou sa Ssie doit être une plaie.
Et pourtant, pour avoir vu rouler Manu, elle s’en sort super bien : c’est propre, ça penche super bien… pas mal ! seul soucis, elle roule trop propre : elle reste dans sa voix, elle a pas l’arrière qui part de droite à gauche sur les freinages et rétrogradages… à travailler ! élève capable, mais 0 pointé en sale.

Le soir, c’est Flammenküche, bière, et gras… devant le foot : Chelsea / Barcelone. On est beauf ou on l’est pas… on suinte déjà pas mal du gras !



Le gros Néo devait se radiner pour faire des blagues, il décommande au dernier moment…il devait sûrement être retenu dans la cave d’un club SM ! you slave !

La nuit recouvre Gérardmer…. (ce sera le seul moment poétique du récit...)

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Jeudi

« Qui veut essayer mon CB 500 ??? »
Ludo


On part relativement tôt, avec un objectif audacieux : faire le nord ET le sud de Gérardmer : autant le dire tout de suite, on fera que le nord…il fait super chaud…et la moindre zone d’ombre est bienfaitrice…



Même pour le gnome…



direction le col du bonhomme puis champs de feu…

Après un bon petit roulage, dans lequel j’ai fait un tout droit maîtrisé mais sale, l’arsouille bat son plein.

Après un passage en ville, je repars encore une fois en dernier. Je roule derrière Vinciane… et je manque de me bourrer dans un rond point à suivre sa roue. On sent l’expérience lemzennes ! je l’ai sous-estimée ! elle rentre comme une porcasse dans un rond point, pif, paf, et la voilà ressortie… il a fallu que je corrige sévèrement ma trajectoire ! j’arrive à remonter tout le monde en conduisant comme un goret, les moteurs hurlent… restent Mika et Riton devant moi…on arrive en haut… et surprise, les poulets !

Petit contrôle de papiers, avec réflexion anodine d’un flic qui nous a murmuré d’une voix douce et gracieuse « le col, c’est pas un circuit !!!!!!! ». faut dire que vu ce qu’on a envoyé comme pâté suintant dans le col, ils ont du nous entendre depuis de longues minutes.



Et vous savez la meilleure ? On s’est fait arrêter à l’entrée de ce bled : comme quoi, y’a des signes qui trompent pas…



 Ludo, qui était encore en mode « cerveau de poule bouillie dans l’huile », nous sort devant la flic qui contrôlait ses papiers, « tin, dans le grand droit, j’étais à toc, fond de 5 ! » ! réponses collégiale de notre part : des « ta gueule putain ! » contenus et des rires beaucoup moins contenus !
Ils nous laissent repartir… c’était sûrement l’heure de l’apéro !

Petite dédicace à eux quand même : ils avaient garé le van le long de la route… devant la gendarmerie… ils sont tous montés dans le van pour faire demi tour et rentrer le van dans la gendarmerie dont l’entrée était objectivement à …. 3 mètres ! classe !

On continue notre route, et on se pose pour faire quelques photos en dynamique de l’arsouille qu’on vient de se taper…





et on va bouffer. Mika commençait à se sentir mal… il avait pas mangé depuis 1h30… on a eu une petite pensée pour ceux qui travaillaient…sous la grisaille… nan, je plaisante… on a pas pensé à vous… z’aviez qu’à pas bosser…



Ludo a l’air heureux… normal, il mange du gras… mais un autre gras est prêt à lui piquer dans son assiette… le pleutre…



On repart en mode cool… et mine de rien, c’est agréable… les routes près de champs de feu sont superbes, en pleine forêt… c’est idyllique, il y a un parfum frais, des graviers imposant de rouler coulé… et si on avait roulé comme des sacs, riton et moi, et sûrement quelques autres, on serait mort aujourd’hui, puisqu’une biche (pas une biche maquillée en talons aiguilles qui prend 500 euros de l’heure, mais une vraie biche) nous est passé a 5 mètres de la tronche.

un peu plus tard, après une pause essence, alors que tout le monde s'apprête à repartir, on entend un bruit sourd suivi d'un "meeeeeeeeerde !"
le speed est au sol... cafârd ! Loïc, ce vieux sale, à force de repousser les limites de la lenteur, est tombé. la gravité et l'équilibre est impartial... si on est statique, on tombe... la triumph n'a rien, mais Loïc, ce sac, fut ridicule... et drôle...

Arrivés au col du bonhomme, après une arsouille saignante avec Aurélien en mode no limit et un magnifique tout droit de Jo et une trajectoire approximative de Riton, nous nous séparons de Manu.





Elle semble usée, hâchée…. La question est posée : osera-t-elle revenir avec nous pour des sorties ? normalement, oui… même si elle a été choquée par notre mode de vie, à la limite de l’autisme chez les primates, une fois qu’on goûte à des vacances labourre, on veut y retourner… le venin est-il passé ? on verra…… ce qui est sûr, c’est qu’elle a récupéré la poisse de riton, puisqu’elle a pris un clou dans le pneu en repartant…
D’après riton, c’est parce qu’elle n’est pas bien réglée en pré charge et qu’un petit clic à gauche aurait tout arrangé…m’enfin, c’est riton qui le dit…

ce qui est certain, c'est que la dernière frushtuk est archi saignante et sale... mais ne s'est pas passée comme il se doit : on avait tout prévu : Mika avait sa caméra à l'arrière, je devais suivre avec la caméra sur le réservoir, suivi de riton, puis d'aurélien avec sa caméra sur le réservoir. on était presque prêt à partir... quand soudain, deux motards du coin en CBR et GSXR passent devant nous...

j'ai à peine le temps d'entendre Mika beugler dans son casque "ouuuuaaaaisss ! c'est la bagarre !!!!" et le voir partir comme un dingue pour s'amuser avec ces deux nouveaux jouets ! tout le monde saute sur sa moto et démarre pour rattraper le gros sac. on double les deux poireaux trop facilement, et on s'arsouille entre nous, bouchonnés par Mika. tant pis pour la belle vidéo... d'autant que la caméra de Mika n'a pas fonctionné.





petit clin d'oeil au mec en camion qui a pris un petit tunnel étroit (j'parle pas d'un anu'.... les nôtres sont larges zé béants...) très tranquillement, sans se douter qu'une meute de gros sacs allait entrer dedans en mode crade ! le mec a du avoir une syncope !
les autres rentrent, et guillaume, Loïc et moi, on se fait une dernière frushtuk avant l'apéro... en mode tranquille...



Mine de rien, les pneus sont hachés ! Y’a pas que sur piste que ça bouloche !

le soir, on prend l'apéro dehors : il fait bon, c'est le moment de mettre des transat'... guillaume essaye d'en déplier un... 30 minutes plus tard, après avoir galéré, il comprendra comment le monter.









on trouve à s’occuper : il y a une bête de course qui est parquée dans le chalet.... je m'équipe... La pression est insoutenable… je comprends les Rossi et autres Stoner a l’aube d’un départ… mes mains sont moites, ma gorge sèche et mon fion suinte…

Voilà la bête (je parle de la moto, pas du magnifique pilote)



les mécanos, ces travailleurs de l’ombre qui se démènent pour que le pilote gagne, travaillent d’arrache pieds sur la machine…. Mais sont surtout arrachés à la bière, au ricard et aux cocktails de Loïc ..



Ils peaufinent les réglages…

« tin, c’est con, t’as pas de freins ! »

Et encouragent leur pilote…

« on espère que tu vas bien te latter la gueule ! »



Pendant ce temps là, Loïc, le chef mécano, supervise… ah nan, il picole, comme d’hab…sac à purin !



Ludo me monte... nan... me prends sur sa moto... non plus.... bref, on va avec Ludo en haut de la côte pour que je puisse prendre plus de vitesse. je lui glisse à l'oreille :

"vas-y mollo, j'ai le vélo dans la main" !

il a du entendre "vas-y gros rigolo, fais péter le chrono d'une main !".

ce sac a accéléré comme une brute sale !



http://www.dailymotion.com/relevance/search/labourre/video/x99lqd_depart-de-la-descente-en-velo_auto

arrivé en haut de la pente, vu la stabilité du vélo, je fais moins le malin ! ça sent la gamelle ! les personnes dans les voitures qui passent sont attérées, ou rigolent...  ludo me met quelques coups de pieds pour me pousser ,et me voilà tentant de le pourrir en ligne droite, en position aérodynamique maximum. l'horreur ! le vélo bouge, ca guidonne.... et je commence à prendre pas mal de vitesse.
malgré tout, j'arrive à le pourrir et je passe la ligne d'arrivée devant les moqueries de mes chers petits camarades !





http://www.dailymotion.com/relevance/search/labourre/video/x99ls6_la-descente-infernale_auto

on attendait Baron... il n'est pas venu. heureusement, il aurait pas profité. pourtant, il est répudié et devra payer une bière à tous les labourreurs, et avec le sourire s'il vous plait.

[vax]

vendredi

« et pourquoi on essayerait pas de manger équilibré ?»
Les labourreuses


le lendemain, c'est cafard !

Ludo et guillaume partent, idem pour Jo.



Guillaume est bizarrement tout mielleux... en fait, il a besoin qu'on l'aide à monter sa moto sur la remorque. Une fois la moto harnachée, il reprend ses insultes continues. saloperie de gnôme !



il fait sec le matin, donc on se motive à rouler l'aprem.... les routes sont détrempées. depuis le début de la semaine, je harcèle Vinciane pour qu'elle me prête son ER6xme... elle craque et me la file... je lui prête ma SS. il y a un monte entre les deux motos. l'ER6 est légère, douce, facile, pousse en haut, et la position de conduite est complètement ridicule ! mais pour un jouet, avec le pot kivabien et un petit guidon droit, y'a moyen d'en faire un truc vraiment rigolo ! je l'ai pas poussée, donc j'ai pas vu si le châssis était correct... mais je pense qu'il lui faut peu pour qu'elle devienne ultra efficâce !

pendant ce temps, Vinciane essaie de dominer le SS... pas facile, la SS est rugueuse. mais Vinciane s'en sort pas trop mal ! je lui explique vite fait les fondements techniques de la moto ("c'est gras un 900 ! tu peux passer tes vitesses à 6000tr, rester en deux dans les virages serrés, et envoyer du pâté en soudant !").

arrivés en bas, surprise... on prend la drache. cafârd !!!

on s'abrite dans une sorte d'abri de bus... mais vu ce qu'on trouve dedans, je dirai que c'est un local à poubelles...



on rentre sous la flotte... j'arrive au cul de Mika... je suis persuadé que ce sac, si je le chauffe un peu, va vouloir faire la course... gagné ! on "arsouille" salement sous la flotte... c'est coulé, mais on se permet quelques facéties, notamment des freinages un peu tardifs... je me paie quelques glisses, plus un gros guidonnage bien bourrin... Mika idem...
j'arrive quand même à le passer (si si si !) ce qui me donne officiellement le titre de "meilleur que Mika" (je sais que ça va nous l'énerver ça...).

le soir, on a le moral dans les bottes... c'était la dernière journée, et on doit rentrer le lendemain. pour se remonter le moral, on se fait une énorme bouffe de sac, un casse-dalle bien sale, avec apéro, pâté à la prune, pâté à la tomate séchée, charcuterie, pinard, flammenkuche, et crêpes maison avec glace et chocolat maison en dessert (avec le cidre et le digeo kivabien). on était littéralement arrachés du bide ! Même Vinciane a bu du digeo pour se mettre une baffe ! Efficace !!

Samedi

"rhooooooo câfârd !
tous les labourreurs

le lendemain, il fait superbe ! chaud, avec un beau ciel bleu... ça confirme la météo de la semaine. ils nous ont presque toujours foutu dedans ! incroyable !!
On a prévu une expédition punitive : on va leur envoyer Guillaume un ou deux jours…

Loïc se barre, idem pour les derniers sacs... restent plus que Riton et moi, qui finissons le ménage de notre chalet. on regarde un peu les motos... elles ont souffert, surtout ma SS dont le carénage est explosé par les gravillons. ça fait chier...



la proprio du chalet à qui nous rendons les clefs, charmante, nous donne quelques indications :
- ne pas venir entre le 15 juillet et le 15 août, les cols étant bloqués par les camping car
- allez à la forêt noire, en Allemagne, qui n'est qu'à 2h de là... ce sera pour la prochaine fois.

on repart après avoir acheté du gras typique de là bas : on prend la flotte relativement tard sur la route, histoire de définitivement nous déprimer....  il nous reste qu'une chose à faire : boire, en parlant comme des gros beaufs !….

http://www.dailymotion.com/relevance/search/labourre/video/x999zy_retour-des-vosges-cafard_auto

Bref, encore une putain de semaine de bâtard, entourée de vrais cons pas fréquentab’ à rien foutre à part picoler, rigoler et rouler sur des routes qui font que tourner…
La question n’est pas de savoir si on a été salement propre ou proprement sales, mais de savoir si…

On remet ça l’année prochaine ?

et n'oubliez pas, "peu importe la bière, du moment qu'on a l'ivresse !"




Labourre.fr





Plusieurs gros montages vidéos sont en préparation... je vous les mets dans le topic dès qu'ils sont prêts...en fin de semaine normallement.

[Biloo]

EX-CEL-LENT !   

[mostro]

 

[BABA]

 

Les porcasses à la sauce Joe Bar

Excellent CR
hein que c'est bien les Vosges?!

Chhhhh-lou-rrrrrr-t (Schlucht) ce n'est pas compliqué tout de même

[elb]

Les photos des anes sont terribles!!!

[rantanplanlechien]

Merci......de m'avoir fait tant rigoler dès le début de semaine!

[Lizou]

Excellent récit !!! C'est un vrai bonheur de lire des trucs comme ça ! 
Bande de gros malades. 

[Elipsys]

Super CR 
On attend avec impatience les vidéos
La descente avec le mini vélo, tout simplement ENORME 

[Prowler]

Toujours un grand plaisir à lire (n'en déplaise aux casse-couilles moralisateurs de l'usage d'un étron sur route  ) !! 

[toutounet22]

Excellent CR,   ça donne un avant gout de vacances

Sur les 2 premières photos (monster en plein virage), le montage est très bien réalisé: on ne voit absolument pas la corde qui permet de maintenir la moto sur l'angle alors que celle-ci est à l'arrêt   

 

[stef]

de la bière en voiture, j'trouve pas ça très très raisonnab' moi ... 

 

[Rixobar]

Corona, ça compte pas Stef ! 

[elb]

D'ailleurs je sais pas comment vous faites pour boire ce truc 

[stef]

Corona, ça compte pas Stef ! 

Atta .. admettons .. mais putain .. ils sont sales et y'en a même qui rotent en public !!   

Nan mais sans dec 

[bostrom]

le col de saales est déjà salement fréquenté par les motards... :

Je suis bien d'accord avec toi


Ouais par des gros c**(excuser moi l'expression) qui font que monter et descendre de l'après midi et qui trouve le moyen de se foutre dans le ravin...., après on s'étonne qu'il y ai des flics partout....

En plus le col y doit bien faire 5 pauvres virages



Sympa la déconnade de votre semaine 

[7677magali]

Et dire qu'une partie de ce petit monde va venir rouler à Croix le 01/06 mais qu'est ce que j'ai pas fait comme boulette moi en leur donnant les dates......

Super CR j'ai bien rigolé!!!!

[BABA]

le col de saales est déjà saalement fréquenté par les motards... :

Y a une faute de frappe, il manquait un "a"

[-Will-]

Ah bah rien que la première page ça promet... je vais en garder pour ce soir du coup 

[nykow]

Je suis mort de rire 

je connais un peu le coin et les imaginer en mode porcasse pendant une semaine ça doit donner 

[nicoxj900]

 

Les gros deguelasses !

Z'avez donc salope completement toute les belles routes de la region ! 

 

Nico

[S a M]

merci pour ce bon moment de lectoure 

[Draven]

Ah le col entre Saales et Provenchères.... Souvenirs... 

Doit rester un morceau de ma clavicule quelque part la haut 

[ducatophil]

Super le CR de ce périple 
Je me suis bien fendu la gueule en vous imaginant dans vos bourres 
Vivement quelques videos

[BenoiX]

Chhhhh-lou-rrrrrr-t (Schlucht) ce n'est pas compliqué tout de même

C'est bien ce qu'on dit, la chluchte, quoi.