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mv agusta Brutale.
vortex:
ben honnêtement une fois dessus.... 8) 8)
mais vraiment le plastique du Gb avant fait R16ts 1972, le reste je ne me souvient pas je crois que je me suis évanoui :D
ah si il y avait une pastille autocollante de l'importateur du plus mauvais goût.
garfield.13:
--- Citation de: bougri ---en tout cas j'en vois pas bcp dans les rues, tout comme la F4...
--- Fin de citation ---
La F4 "de base" a elle aussi tous ses habillages en plastoc façon carbone...
Ca reste quand même une très belle bête! :P
fabetpat:
Je la trouve magnifique, et j'en ai lu que du bien :P
fabetpat:
MV Agusta Brutale 750 S : L'essai complet
En prenant « livraison » de l’engin chez Christian, ni plus ni moins que le rédac’ chef de Desmo qui achevait son supertest pour le prochain numéro, j’étais encore loin d’imaginer ce qui m’attendait. Pourtant, mon compère dévoilait une certaine émotion, presque une excitation dans ses dernières recommandations. « Bon, surtout tu fais attention à l’essence, le voyant s’allume très tôt, et il te reste 30 bornes grand maximum à tout petit rythme. J’ai libéré la détente à l’avant de deux crans, ça devrait suffire, et aussi vérifié la pression des pneus. Tout est OK. Tu vas voir, c’est comme une mobylette, tout petit, avec plein de chevaux... Allez, amuse-toi bien ! » Et puis, vient l’instant du démarrage. Houf... Quel bruit ! Même à bas régime, aucun autre quatre cylindre ne résonne comme ça, de façon presque granuleuse, sèche, agressive, bref très particulière et pour tout dire... vraiment excitante. « Et c’est rien. Tu vas voir quand elle monte dans les tours ! » rajoute Chris’ en me regardant partir.
Rien ne semble plus facile
Il n’en fallait pas plus pour m’impatienter. Mais je tiens bon. Les premiers kilomètres sur une MV Agusta, ça se savoure, ça se goûte, du bout des doigts, pour ne rien perdre de la plus infime des sensations. Ainsi, pour l’heure, la Brutale évolue gentiment sur un filet de gaz en traversant le centre ville. Et curieusement, rien ne semble plus facile. Mieux vaut bien sûr veiller au rayon de braquage limité, mais pour le reste, l’Italienne cache pour l’instant bien son jeu. Malgré l’originalité des formes de l’habillage (les « ailes » du réservoir se déployant au-dessus des cuisses, la selle compacte et mince), la position de pilotage se montre très naturelle, même si bien sûr l’usine l’a avant tout optimisée pour une conduite rapide. Ainsi, les repose-pieds sont plutôt relevés et en arrière, mais pas de façon exagérée. Quant au large guidon, il tombe parfaitement sous les mains. Le buste presque droit, on apprécie les commandes douces, le travail méticuleux des suspensions en hydraulique sur les petites bosses. Légère, évidente, elle pourrait presque vous emmener faire vos courses, si l’échappement tout aussi peu discret que son esthétique n’accaparait à ce point l’attention des passants... Puis, les premiers boulevards. Le quatre cylindres enroule assez efficacement. C’est même plutôt surprenant. Très vite, le régime monte, bien plus vite que la vitesse. A 90 km/h, la MV croise en 6ème à 4 600 tr/min, soit 500 tr/min plus haut qu’une Hornet 600... L’Italienne tire court et le fait savoir. Peu avant 6 000 tr/min un léger creux temporise légèrement son accélération, comme une hésitation. La sonorité des échappements perd son grain et devient plus lisse... Impossible de résister plus longtemps, le premier bout droit loin de tout sera le bon.
Force et légèreté
Quel pied !!! Pourquoi sont-elles aussi peu nombreuses à pousser de cette façon ??? Après 6 000 tr/min, l’accélération de la Brutale se renforce très nettement, délivrant un mélange de sensations physiques et acoustiques uniques ! Et puis, un deuxième palier renforce le tout vers les 8 000 tr/min. L’aiguille fonce alors vers les 12 000 tr/min dans un hurlement presque déchirant et à bord, outre le ruban se précipitant sous les gommes, rien ne bouge ! Rivée au sol à pleine vitesse en ligne droite malgré la prise au vent, l'Italienne procure un sentiment de force, de légèreté mais aussi de sécurité très, très agréable. Le dessin de la selle, courte, permet en effet de facilement se caler et de s’aider des jambes pour relâcher le guidon. Même la casquette de phare soulage sensiblement le buste jusqu’aux environs des 150 km/h. Cette moto semble à ce point saine que ses concepteurs ont pu la priver sans arrière pensée d’amortisseur de direction ! Dés lors, on aborde avec elle le moindre virage avec beaucoup de confiance et d’aisance. Vive et rigide, comme les copines, mais naturelle et facile comme peu de gros cubes, la MV est décidément un magnifique jouet... Bien sûr, à un tel niveau de performances, mieux vaut très sérieusement se concentrer à son bord. Mais tout simplement pour mieux apprécier une vélocité en virage toute aussi étonnante que la facilité d’exploitation de son moteur. En dessous de 6 000 tr/min, le quatre cylindres enroule et pousse fort au-delà, mais sans transition brutale entre ces deux états. Si bien que la machine permet bien des erreurs sans trop se faire peur.
Facile... ou Brutale
Bien sûr, comme la plupart des hauts de gamme sportifs, il n’y a guère que sur les bosses qu’elle mérite plus d’attention. Légère, la Brutale a tendance à réagir vivement sur les retours de suspensions, en se redressant notamment en virage sur mauvais revêtement. Rigidité et géométrie acérée se payent à un moment ou un autre. Dés lors, mieux vaudra par exemple bien la tenir entre les cuisses tout en ne se précipitant pas sur le levier droit comme une brute. Car si les premiers millimètres de course permettent des ralentissements sages et aisés notamment sous la pluie, le potentiel des étriers six pistons se déclenche de façon plus brutale par la suite, avec risque de blocage de roue pour les moins appliqués... L’arrière s’apprivoise plus spontanément et permet de remédier à de nombreuses situations. Bref, facile à rythme moyen, la Brutale demande un peu plus de savoir-faire dés que le terrain devient plus technique. Mais à ce moment, vous roulez déjà très vite sans le ressentir complètement. Dés lors, voilà un engin à apprécier sans aucune modération... à condition de pouvoir rallier la prochaine pompe à essence. Car vous aurez rarement l'occasion de dépasser 140 km avant de tomber en réserve. La Brutale fait en effet preuve d'un rare appétit, soit invariablement près de 12 l./100 km, que l'on aurait eu du mal à pardonner à bien d'autres... Mais comment réellement lui en vouloir alors qu'elle flatte les yeux comme aucune ? Car si bien sûr on craque pour sa sonorité ou son comportement sportif mais pas exclusif, la Brutale, c’est avant tout une ligne, un coup de crayon inspiré et... une qualité de fabrication hors du commun. Vous qui restiez suspicieux vis-à-vis des Italiennes, jetez donc un œil. Même dans cette version S « d’entrée de gamme », le moindre boulon ou carter témoigne d’un soin presque maniaque. Il suffit par exemple d’observer l’implantation du faisceau, l’assemblage du complexe habillage ou plus généralement la plus petite pièce pour s’en convaincre. C’est magnifique !
Un casting de star
Côté équipement, vous avez là aussi droit à un casting de star, mixant la fonctionnalité au look. Inutile d’insister sur la superbe jante arrière, le monobras ou l’échappement, signatures évidentes d’un savoir faire haut de gamme. Mais reportez par exemple votre attention sur les superbes maîtres-cylindres Nissin (les Japonais aussi savent faire, quand ils veulent), le phare à deux ampoules juxtaposées et son réglage d’azimut sur le côté, le petit réglage de starter sur la cocotte de poignée de gaz, les commandes ajustables ou la trousse à outils... Cette moto est un concentré d’excellentes manières dont Ducati pour ne citer que cette seule marque ferait bien de s’inspirer. Dés lors, même son prix ne parvient pas à entacher les exceptionnels états de service de cette MV Agusta. Car si 15 995 € reste une somme dans l’absolu, elle justifie le plaisir de posséder une moto comme celle-ci. Oui, chez M-S on a craqué pour cette Brutale, non pas pour ses performances brutes mais surtout pour les sensations qu’elle a réveillées en nous. Voilà enfin une belle et grande moto, racée, efficace et utilisable, bref ce que l’on a peu l’occasion d’admirer au sein d’une production trop uniforme. Espérons simplement que les investisseurs suivront longtemps cette belle aventure et que les MV Agusta arriveront en nombre chez nous tout en tenant leurs engagements sur le long terme... pour au moins continuer de nous faire rêver.
http://www.moto-station.com/article650-page2.html
AtokAdonf:
Ben on dirait un S4R tout tordu, avec un phare qu'aurait fondu.
Sinon, j'aime bien la béquille et les pneus.
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