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petit week-end en monos

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juju:
nous en sommes revenus, vivants, et les mécaniques, entières. (presque :wink:).

Départ samedi matin, le paquetage est prêt, les pleins faits, les hommes préparés (mentalement et physiquement). Le temps n'est pas à la fête, il y a du vent, il fait gris.
Qu'importe, on est des durs, pas des lopettes. Il faut, y'a 250 bornes à faire pour aller au rallye touristique du Moto club Malaucénien, au pied du Ventoux.



Bah, à peine 10 kms plus tard à Planfoy, on se retrouve dans le brouillard, pas de visibilité, pas d'éclairage (6V powaa). Et il en est de même pour les bagnoles, ça craint.
On enquille les bornes, St Genest-Malifaux, Marlhes, Riotord, Montfaucon, Tence. Et toujours un temps de merde, heureusement qu'on a le vent dans le dos. St Agrève, j'ai l'impression que le temps va s'améliorer, on approche de l'ardèche :).

Pas manqué, peu avant St Martin, les premiers rayons apparaissent, mais il fait frais, en roulant.



Le Cheylard, direction Privas, une route que je vous conseille, un revêtement billardesque (!), des virolos à gogo, 48kms de bonheur, avant d'attaquer la plaine du rhône.
Arrêt casse-croute/ essence à Privas, 8 litres d'essence englouti depuis Sainté. Je quitte la polaire, la température est agréable.

Là c'est moins drôle, direction Montélimar, la D2 est pas mal finalement, puis un bout de N86, On se perd dans la ville, saloperie de contournement, sans panneaux d'indication. Finalement c'était pas la bonne route, mais elle est vraiment sympa, la D56, surtout la montée sur le plateau entre Allan et Réauville. Cela nous mène à Grignan  :P , splendide la vue du château à la sortie d'une courbe.
Puis Valréas, route rectiligne, petite pointe pour doubler une ribambelle de bagnoles et camions puis Visan, Vaison la romaine, et enfin Malaucène.
6h de route, arrêt compris  :cheers:. Une petite bière à la terrasse d'un café, toujours autant de vent, mais il fait chaud.

On monte enfin à l'aire naturelle au Grozeau, "à l'abri" des bourrasques.



Montage de la tente, douche, sieste. Brêve, les premières motos de la ballade du samedi (Montée du Ventoux) descendent. On était trop fatigués pour les rejoindre tout là-haut. Mon père s'inquiète d'un bruit moteur, il pense à un roulement de vilo ou à la bielle.
soirée resto, couché tôt.

Dimanche levé tôt. le rendez-vous sur la place du village est fixé à 8h, avec petit-dèj prévu: pain/pâté ou pain/saucisson trempé dans le café.
Petite ballade d'une centaine de bornes. On fait le tour du massif des Dentelles de Montmirail:
Malaucène puis Suzette, le Barroux, Baumes de Venise, Vacqueyras, Gigondas. 1er arrêt dégustation offert par la mairie, le rosé est bien, le saucisson encore mieux.



Sablet, Séguret, Roaix, Villedieu, Vaison, Entrechaux. 2e arrêt, le rosé est traître, c'est en fait du kir. Puis retour à Malaucène: c'est à ce moment que la batterie me lâche. remorquage et démontage au camping.
 C'est l'heure du resto à la source du Grozeaux, pas terrible le menu. Vers 17h remise des prix: une bouteille de rouge pour chaque inscrit  :cheers:.

Mon père amène la batterie chez le garagiste. On descend à pied la chercher à l'heure du repas. Au resto, excellent celui-là, on entend pas mal d'avions, c'est confirmé, il y a un incendie sur la colline d'en face. Le vent est violent. Nous montons au point culminant du village pour la digestion, un canadair nous survole, et largue, impossible de voir c'est derrière cette colline, le vent est tellement violent que l'on ne voit même pas la fumée. les avions ont cessé leur va-et-vient, trop dangereux surement. C'est au tour des sirènes des camions de retentirent dans les rues de la ville.
Le soir discussion avec des participants, l'un et sa femme nous raconte la belle époque où il courrait en course de côte. Il avait acheté une Bultaco TSS, une ex-Rougerie, qui n'a jamais marché correctement. Faute d'argent pour la faire réparer à l'usine en Espagne, il la vend à un ami et s'achète le 1er twin Ducati, la 750 GT. Le meilleur souvenir de sa femme, cette moto, maniable, légère et puissante. La 1ère course de côte avec cette moto se termine sur le podium sur la plus haute marche :).

Ma nuit est agitée ( j'ai rêvé que l'incendie se propagé dans notre direction), le vent a soufflé tant et plus. Réveil à 7h. on pli et charge les bécanes. Je récupère la batterie en charge chez le pilote, ça démarre au premier coup de kick  8).
Bye bye à tous les ceusses réveillés et petit-dèj/essence au bled.

Le retour est censé être cooool, pour ménager le moteur et son pb de roulement.
On prend la route en sens inverse, donc vent en pleine face, sauf sur la portion Grignan/ Montélimar, où l'on passe par le Bois de Grignan et ses éoliennes puis Espeluche.



Petit arrêt gastronomique en ardèche sur cette belle route entre Privas et le Cheylard.
La montée sur la haute-Loire est dure, je sens que la bécane marche moins bien. Et le temps se gâte.
Mais on enchaîne toujours les virages, les chevaux sentent l'écurie, le mouvement s'accélère, Montfaucon, Marlhes, St genest, ça y est, plus que 10 bornes. :sm16:
La maison. 6h aussi dans ce sens.

600kms :sm5: plus tard, on décharge, j'appelle Guillaume pour qu'il vienne récupérer le disque de callage d'allumage. Vendredi prochain, descente à Nogaro pour les JD, lui avec son 500 GTV et moi avec le Saturno. Puis 4 jours en Ariège  8)

bb 155:
 :D super !! ça devais etre super sympa

benge:
Sympa le week-end avec les vieux tromblons  8)
Pis les motos sont superbes  :P

C'est confortable pour rouler 250 bornes d'affilé ?

900ss:
Merci pour le CR. :P

Oui, c'est sur vous n'êtes pas des lopettes. C'est bien de roulé et partagé une passion en familles. :wink:

juju:

--- Citation de: benge le 07 août  2006, 23H 35mn 16s ---
C'est confortable pour rouler 250 bornes d'affilé ?

--- Fin de citation ---

Nan, je prends des crampes sous les genoux et dans les pieds

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