Salut,
Au sujet du BO de la moto de Saunik c 'est resoudable à condition d'effectuer des travaux préliminaires sur celui ci, c'est à dire défoncage du cordon de soudure, décapage chimique et mécanique afin d'eliminer la couche d'alumine et préchauffage de la piéce avant opération si nécessaire.
Je te joint quelques information au sujet de la métallurgie de l'alu si jamais ca t'interesse celles ci portant sur l'aptitude de l'alu au soudage. (extrait des Téchniques de l'ingénieur, ouvrage de référence)
Je sais c un peu chiant comme ca à la première approche mais c très intéressant.

Et d'autres pourront également le lire, ca évitera qu'on raconte des conneries à ce sujet...... je vise personne..... lol..... mais les explications moléculaires m'on fait pisser de rire.........

Cette opération devra s'effectuer avec une torche TIG.
Pour info je suis un peu spécialisé ds ce domaine......
La seule société digne de confiance pour effectuer ce genre de travaux c Luppi cadre dans la balieue lyonnaise et voici leur téléphone:
Tel:04 78 67 04 80
Il m'on deja réparer un cadre de SS et d'autre chose. Il sont spécialisé dans la partie cycle de motos italiennes (j'ai tout fait expédier par la poste pour une somme de 15 euros.)
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.1 Aptitude au soudage de l’aluminium et de ses alliages[/font]
2.1.1 Répercussion des propriétés physiques et chimiques sur la soudabilité de l’aluminiumL’aluminium présente des propriétés physiques et chimiques spécifiques qu’il est nécessaire de bien connaître pour l’obtention d’assemblages soudés de bonne qualité.
2.1.1.1 Propriétés physiques Conductivité thermique élevée (3 à 5 fois celle de l’acier).
Capacité thermique massique et enthalpie de fusion également élevées qui imposent d’utiliser des moyens de chauffage puissants pour porter rapidement le métal à souder à sa température de fusion : on limitera ainsi les pertes de chaleur par diffusion ainsi que les déformations.
Coefficient de dilatation linéaire élevé qui peut être la cause de déformations, d’où l’intérêt également de moyens de chauffage puissants, rapides et localisés.
Module d’élasticité relativement faible (3 fois plus faible que celui de l’acier) favorable pour la réduction des contraintes résiduelles dues au soudage.
Résistivité faible qui implique, dans le cas du soudage par résistance, des appareillages puissants permettant de souder dans un temps très court et sous forte intensité.
2.1.1.2 Propriétés chimiques Oxydation superficielle : très stable thermiquement, la pellicule d’oxyde (alumine Al2 O3 ) qui recouvre naturellement l’aluminium fait obstacle à la bonne liaison entre métal de base et métal d’apport, aussi le procédé de soudage retenu doit-il assurer simultanément une fonction décapage ou élimination de la couche d’oxyde et une fonction protection qui a pour but d’éviter la réoxydation du bain d’aluminium liquide au moment du soudage.
Solubilité de l’hydrogène : l’aluminium liquide est susceptible de dissoudre des quantités importantes d’hydrogène ce qui se traduira au moment de sa solidification par la présence de porosités pouvant s’avérer rédhibitoires pour la qualité du joint soudé. L’hydrogène peut provenir de la décomposition, soit de l’eau de l’atmosphère ambiante ou de l’alumine hydratée superficielle, soit de produits organiques recouvrant la surface à souder (huile de coupe, huile de protection, corps gras divers...). En conséquence, le soudage de l’aluminium exige les deux conditions ci-après :
une préparation du métal à souder et du métal d’apport comportant un dégraissage (par solvants chlorés tels que le trichloréthylène) complété juste avant soudage par un décapage mécanique (par brossage par exemple) ou éventuellement chimique ;
une atmosphère de soudage exempte d’humidité : éviter le soudage à l’air libre, opérer de préférence dans un local convenablement chauffé ou sinon sous abri.
2.1.2 Phénomènes conditionnant la soudabilité de l’aluminium et de ses alliagesa ) La sensibilité à la fissuration qui conditionne la soudabilité opératoire :
la fissuration se manifeste à chaud, particulièrement dans le cas des assemblages bridés, elle apparaît au moment même de la solidification lorsque les effets dus aux retraits se manifestent brutalement dans les zones de faible résistance pour lesquelles une liaison solide commence à s’établir entre les éléments à assembler ;
la fissuration peut également apparaître à froid dans le cas des alliages des séries 2000 et 7000 avec cuivre : elle se manifeste en général à la limite du cordon, dans la zone chauffée à plus de 500 o C, par des décohésions des joints de grains et par des microfissures dues à la formation d’eutectiques fragiles (Al2 Cu par exemple), phénomènes dits de brûlure .
b ) Les modifications structurales apportées par le cycle thermique du soudage qui conditionnent la soudabilité métallurgique ; le cycle thermique introduit par le soudage a des conséquences sur la microstructure et l’état métallurgique de la zone du métal affectée par le chauffage (ZAT : zone affectée thermiquement) :
dans le cas des alliages soudés à l’état recuit, le soudage n’apporte pas de modifications structurales ;
dans le cas des alliages soudés à l’état écroui, le cycle de température donne des effets de restauration et de recuit dont il faut tenir compte dans le calcul de résistance des joints soudés ;
dans le cas des alliages à traitement thermique soudés à l’état mûri (T4) ou revenu (T6), le cycle de température inhérent au soudage détruit le durcissement structural et abaisse plus ou moins fortement la résistance mécanique du joint soudé selon que l’alliage a une vitesse critique de trempe plus ou moins élevée.
2.1.3 Soudabilité de l’aluminium et de ses alliagesLa soudabilité globale, qui recouvre la soudabilité opératoire et la soudabilité métallurgique, est essentiellement fonction de la nature de l’alliage.
Alliages des séries 1000 (Al) et 3000 (Al-Mn) : excellentes soudabilités opératoire et métallurgique. Le coefficient de réduction métallurgique ou coefficient de joint (rapport de la charge de rupture du joint soudé à la charge de rupture du métal de base) est égal à 1 lorsque le métal de base est à l’état 0 (recuit) ou H111 ; il est inférieur à 1 selon que le métal est plus ou moins écroui (par exemple 0,7 à 0,8 sur état démi-dur H14, 0,50 à 0,55 sur état dur H18).
Alliages de la série 5000 (Al-Mg) : excellente soudabilité globale avec, comme dans le cas des alliages précédents, un coefficient de joint égal à 1 par soudage sur état 0 ou H111. Toutefois, avec les alliages à moins de 3 % de magnésium, une sensibilité à la fissuration peut se manifester dans le cas des assemblages fortement bridés, sensibilité à laquelle on peut remédier en utilisant un métal d’apport à plus forte teneur en magnésium (alliage 5754 ou 5854).
Alliages de la série 6000 (Al-Mg-Si) : très bonne soudabilité opératoire à condition d’utiliser un métal d’apport du type Al-Si (alliage 4043) ou Al-Mg (alliage 5356) (sans métal d’apport, ces alliages sont très sensibles à la fissuration). Soudés sur état revenu (T5 ou T6) le coefficient de joint varie entre 0,45 et 0,6.
Alliages des séries 2000 (Al-Cu) et 7000 avec cuivre (Al-Zn-Mg-Cu): mauvaise soudabilité globale se traduisant d’une part par une grande sensibilité aux phénomènes de brûlure ainsi qu’à la fissuration et, d’autre part, par une forte diminution de leur résistance mécanique. Toutefois :
ces alliages sont plus ou moins sensibles à ces phénomènes : les nuances 2017A, 2014, 2024, 2618A, 7075, 7049 sont très criquables, la nuance 2219 au contraire est peu sensible à la fissuration ;
ces phénomènes peuvent être évités en jouant sur la cinétique de chauffage et de refroidissement et en utilisant des procédés à grande concentration d’énergie (soudage par faisceau d’électrons par exemple) ou le soudage par résistance.
Alliages de la série 7000 sans cuivre (Al-Zn-Mg) (alliage représentatif 7020) : soudabilité opératoire moins favorable que celle des alliages de la série 5000 mais acceptable à condition d’utiliser un métal d’apport chargé en magnésium (alliage 5356 ou 5183). Du fait de sa faible vitesse critique (alliage autotrempant), l’alliage durcit par maturation après soudage et le coefficient de joint est de l’ordre de 0,8 un mois après soudage. Par contre, la ZAT est plus sensible à certains phénomènes de corrosion et l’utilisation du 7020 en construction soudée nécessite des protections contre l’environnement.