Sur les voies rapides de type route/autoroute, la majorité des études montre que la limitationde vitesse entraîne une diminution des émissions ou des concentrations de polluants, ainsiqu’une réduction généralement faible des émissions sonores. En ce qui concerne l’impact surles émissions de gaz à effet de serre, les résultats restent cependant très dispersés etfortement dépendant des spécificités des axes, des zones étudiées, du comportement desconducteurs et des outils d’évaluation utilisés. Ainsi, la variation des émissions avant et aprèsmise en place d’une même limitation de vitesse peut varier de -30% à +5%. Pour le bruit, enrevanche, l’abattement sonore ne semble pas significatif (quelques dB(A) seulement)Sur les voies urbaines, contrairement aux axes rapides, il n’y a pas ou peu d’effets observésde la limitation de vitesse sur les émissions ou les concentrations de polluants. Des variationsimportantes sont constatées en fonction des scénarios choisis ou des typologies de zone (de -45 à +96,8% pour les émissions), aucune tendance ne se dégage nettement mais le nombred’étude disponible est aussi très restreint. D’autre part, la limitation de vitesse ne conduit pastoujours à une baisse du niveau de bruit. Pour des faibles vitesses de circulation, différentséléments peuvent apparaître comme générateurs du bruit routier : aménagement,revêtements de chaussées, débit élevé et nature du trafic…. https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22081-limitation-vitesse.pdf
Ca confirme les diverses données des constructeurs et des controleurs de pollution, le meilleur rendement des véhicules se situe autour de 90 km/h.
..et donc la consommation (qui est l'énergie nécessaire à avancer le véhicule, divisée par le rendement moteur), elle diminue toujours en ralentissant !.
On voit bien que dans cette plage de vitesse et pour cet exemple, qu'on a beau baisser effectivement en rendement moteur au fur-et à mesure que la vitesse baisse, le rendement baisse moins vite que le besoin en énergie, et donc la consommation (qui est l'énergie nécessaire à avancer le véhicule, divisée par le rendement moteur), elle diminue toujours en ralentissant !. Le gars qui m'explique qu'il consomme moins à 90km/h qu'à 70 ou moins, c'est absolument FAUX, en tout cas dans cet exemple de moteur / boite / véhicule.[...]A plus basse vitesse, c'est beaucoup plus compliqué...
Il n'y a rien de pire que les "accordéons" (accélération-décélération), parce que la vitesse trop faible ne permet pas d'assurer un flux suffisant, pour faire augmenter la conso.
... c'est comme qui dirait malhonnête
Cette affirmation est d'ailleurs contredite aussi par les 4 courbes exemple que tu cites ci-dessus.
Mais dans tous les cas, il ne s'agit ici que de consommation instantanée, ou à une vitesse stabilisée, ce avec quoi n'a rien à voir la consommation réelle en usage urbain ou péri-urbain.
Dès lors, si toutes les études ou presque s'accordent à dire que baisser la vitesse maximale sur route et autoroute diminue la conso., les émissions, le bruit, etc...